Tellement touchée par cet Article de Roseline qui m’assiste et m’aide tellement dans la mission qui est la Mienne…
Un an qu’elle travaille avec moi.
Son soutien, sa générosité, sa vision, son expertise sont d’une aide précieuse dans mon entreprise.
J’ai de la chance de l’avoir… Et son témoignage est précieux.
Je vous laisse découvrir cette femme au grand cœur…

Apprendre le piano, devenir entrepreneuse du web, changer radicalement d’orientation professionnelle après une longue maladie…

J’ai 50 ans et je sais que tout est possible !

Juin 2014.

Le diagnostic tourne en boucle dans ma tête. 46 ans.
Cancer du sein.
Je prends un mur en frontal à 500 km/H.
“C’est impossible !” me répète en boucle mon cerveau. Pas « à moi » !
Je rentre à la maison et m’autorise à pleurer toutes les larmes de mon corps.
Ensuite je fais ce que je sais bien faire : je m’organise, planifie, anticipe.
Le plus dur est l’annonce à mon conjoint puis à mon fils et mes beaux-fils, aux amis.

Etre forte mais honnête.
Simplifier sans dramatiser.
Avancer en fait !

Du jour au lendemain ma vie change du tout au tout. Je passe désormais mon temps d’une salle d’attente d’hôpital à une autre. Piqûres, prélèvements, prise de sang, scanner, IRM, j’en passe et des meilleurs. Je me concentre sur les actions qui me donnent l’impression que je maîtrise encore un peu ma vie.

Le choix de la perruque par exemple !
Je me mets en colère contre la coiffeuse qui ne veut pas me commander la perruque rousse flamboyante ! Cette professionnelle me met en garde contre le besoin de faire comme avant, de rester discrète dans mes choix de style, de tête ??
Mais rien n’est comme avant !
Le moment venu, impossible d’imaginer retourner chez elle pour m’y faire tondre !

Lorsque le jour « J » arrive, je m’enferme dans la salle de bain et je pleure devant le miroir en me rasant la tête.
Dur.
Dans mon corps qui n’a pas l’habitude des médicaments, la chimio est un rouleau compresseur. J’hyper-réagis aux traitements. Fatigue. Douleurs. Hospitalisations à répétition.

C’est dur physiquement et psychologiquement.
Mon entourage est au top : ni trop, ni trop peu.
Je découvre mon conjoint sous un nouvel oeil et ce que je vois me plait.
Je fais des rencontres magiques lors des journées chimio.
Durant cette période, des connaissances deviennent des amis.

Je prends soin de moi en dormant quand je suis fatiguée et en apprenant à jouer du piano lorsque c’est possible.
Un rêve d’enfant !
Je prends le contrepied de cette saloperie pour faire ce qui est important à mes yeux.
Vivre.
Utiliser le temps pour me faire du bien, prendre soin de moi. Mes yeux brillent d’une joie enfantine lorsque j’enfile ma perruque rousse flamboyante dont les cheveux offrent une coupe toujours impeccable et qui me ressemble tellement : un mélange de provocation et d’indomptabilité.

Au bout d’un an, tout est de nouveau à sa place.
Je suis guérie.
Sous surveillance mais guérie.
Il faut que je reprenne le travail. Impossible d’accepter le mi-temps thérapeutique.
Je refuse d’être encore considérée comme à moitié malade.

Mon employeur accepte 1 année sans solde puis deux.
Je monte ma micro-entreprise pour travailler à mon rythme à domicile.
Je rencontre un infopreneur ayant besoin de mes compétence.
Grâce à lui, je découvre et me forme au marketing du web.

J’aide les infopreneurs à se concentrer sur leurs valeurs ajoutées en gérant ce qu’ils souhaitent me déléguer : création de process, suivi de projets, management…
Je travaille grâce au bouche à oreilles depuis septembre 2015.

Il y a 1 an, je postule “au culot” pour travailler en collaboration avec Caroline GAUTHIER. Le courant passe.
Je découvre sa formation Vivre sa Nature et participe à l’organisation de son séminaire les Leaders inspirés.

Tout ce que j’ai appris depuis 3 ans sur le développement éthique d’une activité professionnelle grâce au Web prend de nouvelles couleurs, un autre point de vue.
Je décide de démissionner de mon poste de cadre de direction pour véritablement “prendre mon envol” et continuer à développer mon entreprise. Impossible pour moi de redevenir salariée.
Mon temps est précieux.
Je veux le passer auprès de personnes passionnées, bienveillantes et ayant des valeurs et une éthique similaire aux miennes.

Cette année j’ai 50 ans et je sais que tout est encore possible !

ROSELINE PLANEL

Retrouvez son site sur : https://aimentreprendre.fr