Un chemin initiatique impressionnant…
Un témoignage de transformation qui démarre
après la lecture de mon roman…
Une histoire qui vous montre que quand on suit sa voie tout peut changer.
Je suis ravie de vous présenter le témoignage d’Isabelle qui va vous donner
de l’espoir si vous démarrez votre route vers vous-même

Le chiffre 37 a toujours été mon préféré depuis que je suis petite. Je me disais alors qu’à 37 ans, quelque chose de grand se passerait dans ma vie. J‘ai longtemps mené une vie dite « normale ». J’ai fait d’excellentes études dans une grande école de commerce international à Paris. Ma carrière professionnelle a débuté directement aux Nations Unies à Bonn en Allemagne où j’habite encore 25 ans plus tard. J’y ai rencontré l’homme qui allait devenir le père de nos deux adorables filles. Nous avons ensuite construit une belle maison et continué de courir pour arriver à tout mener de front. La voie classique donc… Je croyais avoir réussi ma vie mais je sentais de plus en plus une insatisfaction monter en moi. Je pleurais souvent en rentrant de conférences au bout du monde, épuisée et frustrée de devoir travailler autant pour si peu de résultats. A l’époque, je souffrais aussi de migraines qui me clouaient au lit régulièrement.

Jusqu’à cette journée déterminante du 4 avril 2008, à 37 ans justement… J’étais en conférence sur les changements climatiques à Bangkok, subissant un stress constant inhumain. Mon chef a littéralement « pété un câble ». J’ai commencé à sentir une très grande détresse en moi. Il m’a touché la main amicalement et j’ai été traversée par une vague d’énergie très forte, une réelle décharge électrique. J’ai hurlé d’une façon effrayante devant des milliers de diplomates et je me suis recroquevillée par terre dans un coin. Je ne comprenais pas du tout ce qui se passait. Mon cerveau ne fonctionnait plus. Je n’arrivais plus à mettre de l’ordre dans mes pensées. Le chaos complet ! Cependant, une petite voix intérieure me susurrait que c’était la chance de ma vie, le grand tournant auquel j’aspirais secrètement depuis si longtemps.

Un médecin a immédiatement diagnostiqué un burn out sévère mais au fond de moi, je savais que ce n’était pas cela. A sa manière, la vie me forçait à arrêter de fonctionner comme je le faisais depuis si longtemps. Je n’arrivais plus à faire de liens. Je ne parvenais plus à conduire ma voiture ni même à cuisiner. C’était comme si un virus avait en grande partie endommagé mon disque dur. Neuf mois se sont écoulés à ne strictement rien faire, à part me doucher, manger, dormir et m’occuper un minimum de mes filles âgées à l’époque de six et quatre ans. Je restais toute la journée seule dans un silence complet, sans musique ni télévision. J’ai fini par ressentir l’appel de la forêt qui se situait tout près de chez moi. J’ai commencé à marcher, au début quelques centaines de mètres puis rapidement quelques kilomètres, en prenant chaque fois le risque de me perdre n’ayant plus aucun sens de l’orientation. La forêt et le mouvement m’ont sauvé du néant. J’étais en extase devant la vie qui reprenait au printemps, les bourgeons qui s’ouvraient d’un jour à l’autre pour laisser sortir de somptueuses feuilles vertes. Je marchais sans penser, un pas devant l’autre, juste en harmonie avec la nature.

J’ai fait une thérapie corporelle qui m’a ouverte à d’autres dimensions : je me suis aperçue que mon corps avait gardé en lui des mémoires de mon enfance mais aussi celles de traumatismes que mes parents avaient vécus. J’ai été sidérée de revivre des souvenirs douloureux et d’avoir le réflexe de vomir parfois pour les expulser de mon système. J’ai compris à quel point le corps a la faculté d’enfouir des traumatismes au plus profond de ses cellules, ce qui bloque inévitablement la circulation fluide de l’énergie vitale. Ce phénomène peut produire à terme toutes sortes de symptômes plus ou moins graves. J’ai aussi constaté qu’il est possible de panser les cicatrices de l’âme et de se libérer de son passé. Plus j’avançais, plus j’avais l’impression de n’avoir été qu’une marionnette, un pantin caché derrière les masques de mes blessures archaïques (le rejet, l’abandon, la trahison, l’humiliation et l’injustice). Je m’étais perdue de vue pendant presque quatre décennies, je m’étais réellement abandonnée ! J’avais adopté des qualités dites masculines pour être acceptée dans ma famille au prix de renier mon essence féminine. J’en suis sortie transformée après quinze mois d’une crise sévère. Ce n’est que dix ans plus tard, en lisant le livre de Caroline Gauthier « Au nom du corps » et en écoutant ses témoignages, que j’ai enfin compris que j’avais vécu une montée de Kundalini violente à Bangkok.

J’ai aussi rencontré une médium qui m’a dit un jour d’un ton solennel : « Isabelle Colineau, vous êtes guérisseuse et il faut que vous mettiez votre don au service des autres ». J’ai mis du temps à entendre ce message surprenant pour une ex-cartésienne. J’ai finalement osé poser mes mains sur des corps malades par curiosité au début. Ma tête se vidait de toute pensée pendant une heure. Je baillais, rotais, éternuais… et je sentais des nœuds se délier dans le corps de la personne. Dès le début, la vie m’a fait vivre de vrais miracles comme pour me convaincre que c’était ma voie et que tout était possible. Des femmes soi-disant stériles tombaient enceintes, des maladies incurables disparaissaient, même des maux très physiques comme des hernies discales guérissaient immédiatement… Je me sentais portée par une énergie incroyable et les résultats d’une simple imposition des mains me bluffaient. Comment était-ce possible de provoquer des guérisons instantanées en n’y connaissant strictement rien ? Une petite voix intérieure me disait « moins tu en sais, mieux c’est ! ». Je me suis entrainée pendant deux ans sur mon temps libre et j’ai fini par avoir le courage de démissionner de mon poste doté de plein d’avantages et de me mettre à mon compte, sans aucun diplôme derrière lequel me cacher… Je faisais simplement confiance à la vie et à ce qui me faisait vibrer.

Les premières années, j’avais beaucoup de cas de maladies physiques et je faisais sauter les blocages à travers mon corps. Les gens ont commencé à avoir des réactions très fortes, à revivre leur naissance parfois mais surtout trop souvent, à se rappeler d’abus sexuels complètement enfouis dans leurs corps pendant des décennies. Il arrivait que des femmes aient un goût de sperme dans la bouche ou fermaient leurs jambes en état de panique. Le corps garde tout en mémoire, même si le mental a tout oublié ou pense avoir géré… Je sens directement, par exemple, quand une femme a avorté ou vécu une fausse couche, même si elle ne me l’a pas dit.  La plupart du temps, elle a gardé cela secret avec un sentiment de honte. Je rote très désagréablement quand mes mains sont posées au niveau de ses ovaires. Bien que cet évènement ait pu se passer il y a 20 ou 30 ans, la mémoire est encore active dans le corps et peut provoquer des soucis de santé, comme des kystes volumineux ou une dépression. Plus les cas sont impressionnants et douloureux, plus je me sens envahie par un grand calme et une énergie de maman bienveillante qui accueille l’insupportable et console. Le traumatisme peut enfin être libéré où il avait été imprimé dans le corps et la personne retrouve sa souveraineté sur elle et sur sa vie. Je suis à chaque fois habitée par une gratitude absolue d’être témoin de transformations aussi profondes. Je sais qu’une de mes missions est de guérir le féminin sacré qui a si souvent été bafoué au fil des siècles.

Mon couple n’a pas survécu à ce changement de cap radical. Je me suis retrouvée face à un mur qui ne voulait pas accepter ma transformation et ma vocation. Je savais au fond de moi que notre histoire était terminée et nous avons réussi à nous séparer sans nous déchirer. Je suis partie avec mes jeunes ados et mon courage comme seul bagage, sans aucune sécurité financière. J’avais peur de ne pas m’en sortir seule financièrement mais je me sentais portée par une force intérieure. Je n’étais pas passée par toutes ces épreuves pour rien. Je suis partie vers l’aventure de ma vie, sans filet, en me sentant pleinement vibrante. Mon mental en avait tellement pris un coup à Bangkok qu’il me laissait tranquille la plupart du temps.  Bien heureusement d’ailleurs, car j’aurais sans doute souvent paniqué autrement.

Au bout de quelques années d’expérience, j’ai eu l’impulsion d’écrire mon histoire et mes découvertes sur les guérisons physiques et psychologiques dans un premier livre « De la lame de fond au fond de l’âme ». Des lecteurs ont commencé à me contacter pour me raconter les réactions physiques qu’ils ressentaient en le lisant. La guérison de l’âme commençait déjà à ce stade et j’en étais la première étonnée. Quelque chose résonnait en eux. Un appel de leur âme les invitait à se libérer enfin de leur histoire qui les empêchait de vivre leur vie en accord avec leur essence.

Plus j’enlève les mémoires négatives du corps, plus les personnes se sentent reconnectées avec leur âme pure. Plus elles avancent, plus leur intuition et des synchronicités les guident sur leur véritable voie. Elles découvrent alors qu’elles aussi veulent laisser leur empreinte dans ce monde et partager leurs dons aux autres. Après avoir vécu la guérison du corps à travers la guérison de l’âme, elles se mettent en marche vers leur mission de vie et la magie peut commencer à opérer.

Les effets de l’énergie qui me traverse ont donc changé au fil du temps. Les gens viennent désormais souvent sans graves problèmes de santé mais avec un sentiment de ne pas vivre leur vie, de passer à côté de quelque chose d’essentiel. Fonctionner juste pour accumuler de l’argent et des biens matériels n’a plus de sens à leurs yeux. Ils sont au bord d’une crise existentielle et ils ont compris que s’ils ne changent pas de cap rapidement, leur corps risque de les rappeler à l’ordre, d’une façon plus ou moins désagréable suivant leur résistance à réajuster leurs décisions. Ils n’ont surtout pas envie de vivre une crise de vie comme celle par laquelle je suis passée… Le corps ne flanche pas pour nous punir mais pour nous inciter à aligner ce qui ne l’est plus dans notre vie.

Dix ans après ma lame de fond, j’ai rencontré l’homme qui fait vibrer toutes les cellules de mon corps. J’ai immédiatement su qu’il était l’homme de ma vie. Les premières semaines après notre rencontre ont tout simplement été divines, littéralement menées par des énergies et des messages qui nous dépassaient chaque jour par leur intense magie. Notre chemin était clairement guidé par le « Cœur Sacré », un concept que nous ne connaissions absolument pas ni l’un ni l’autre. Nous nous sentions reliés par un cordon énergétique pulsant et puissant au niveau du thymus. Tout ce qui nous arrivait ne ressemblait en rien à une rencontre classique. Nous savions pertinemment que nous étions privilégiés de vivre un Amour pareil.  L’information est tombée un matin où je jouais au scrabble : j’ai placé le mot « flammes » et cela a fait un déclic dans mon corps. J’ai fait des recherches sur internet où je suis tombée aussitôt sur le concept des « flammes jumelles ».  Nous nous sommes entièrement reconnus dans ce processus encore peu connu et nous avons dû passer par toutes les étapes, dont une séparation extrêmement douloureuse de neuf mois. Nous qui pensions avoir déjà fait beaucoup de travail personnel, nous sommes retournés à la case départ, rien ne nous a été épargné… Toutes nos blessures archaïques se sont réactivées avec une puissance inouïe et nous avons dû plonger dans nos parts d’ombre. Nous avons alors enfin touché à la blessure originelle, la blessure d’Amour qui se crée dès les premiers mois de la vie et pu la panser ensemble.  Cette relation est magnifique et exigeante. Elle ne tolère aucune réaction égotique. Seul le Cœur est le maître !

L’Amour pur est l’essence de chaque être
La mission d’une vie consiste à s’y reconnecter
La joie est la clé, l’Amour est la clé

Isabelle COLINEAU

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