Valérie a écrit un Livre fondamental sur cette blessure qui touche énormément de personnes,
blessure à la base de mécanismes de réactions

qui nous évitent d’en guérir.
Ce livre est la clé pour se libérer.
Je connais personnellement son éditeur, que j’apprécie particulièrement.
Voici l’histoire de Valérie qui va vous donner une première approche pour vous aider…

Quand je revisite mon chemin de vie aujourd’hui, écrire un livre sur la blessure d’abandon était juste une évidence et une boucle qui s’est bouclée.

Mon père est mort noyé devant les yeux de ma mère lorsque j’avais trois ans. Elle s’est sentie à cette époque abandonnée d’abord par son mari qui est parti brutalement, mais aussi par Dieu car elle était très croyante. Elle m’a élevée sans père, avec son ressenti de désespoir et de solitude intense. En tant que petit être très dépendant que j’étais, en grand besoin et demande d’amour, j’ai subi tous les abandons, en même temps : la mort de mon père ainsi que les propres abandons de ma mère. Elle n’avait plus goût à la vie et se demandait ce qu’elle allait devenir avec moi, ce que l’avenir nous réserverait.

À onze ans, j’ai perdu mon beau-père qui avait vingt-cinq ans de plus que ma mère (certainement un père pour elle) ; il s’est suicidé et cela a été un second et très violent choc, un véritable tsunami pour ma mère et moi.

Pour ne plus sentir l’insupportable, c’est à cette époque que la vie spirituelle de ma mère va reprendre en rentrant dans l’Ordre des Rose-Croix. Ce fut certainement une fuite mais cela l’a également sauvée.

J’ai donc été imprégnée d’enseignements précieux mais qui m’ont été transmis par une mère non incarnée : « La mort n’existe pas, tout est illusoire, sois dans l’amour, la compassion, la sagesse, le pardon, etc… »

Des mots extraordinaires mais très difficiles à mettre en pratique lorsqu’on est adolescente.

Mon grand besoin de reconnaissance qui m’habitait, le conditionnement de ma mère avec l’injonction « de faire plaisir », ma sensibilité exacerbée doublée d’une culpabilité omniprésente ont fait que je me suis « abandonnée et quittée » pour les autres.

Je voulais sauver le monde, dans le désir constant de faire plaisir à la terre entière mais j’étais très loin de mon cœur et dans le déni total de mes besoins.

Tout simplement, je ne m’aimais pas.

Jeune adulte, mariée, avec des enfants, j’ai eu de gros problèmes de santé au rein (le siège des peurs en décodage biologique) : épuisée, j’étais pleine de frustrations, souvent triste tout en arborant un visage toujours souriant.

C’est à ce moment-là que j’ai décidé de consulter et de suivre des stages de développement personnel. J’ai eu un besoin gargantuesque de comprendre ce que je vivais car derrière les apparences d’une Valérie toujours joyeuse se cachaient une solitude et un grand désespoir que je ne voulais pas sentir.

En prenant soin de mes besoins, en m’écoutant, en pansant mes blessures, en me libérant des émotions perturbatrices et de certains conditionnements, j’ai découvert le courage, une force insoupçonnée, une puissance, une dignité et un nouvel être naissait en moi.

Et c’est là que le flash est arrivé et que je me suis dit que je voulais devenir psychothérapeute pour offrir ce que j’étais devenue, non plus pour sauver les autres mais cheminer avec eux, les accompagner, les écouter en leur proposant de nouveaux regards sur la vie, en les confrontant de manière bienveillante et respectueuse, en éclairant leur chemin parfois ténébreux, avec patience, en accueillant parfois l’indicible et l’insupportable.

Depuis l’âge de trente ans et jusqu’à aujourd’hui encore, je ne cesse de me former, d’expérimenter, d’ouvrir ma conscience pour continuer à évoluer, d’affiner ma sensibilité pour améliorer sans cesse mes accompagnements.

Ce ne sont pas les outils que j’ai appris qui sont importants mais ce que je suis devenue grâce à eux ; pour moi, ce qui aide le plus c’est la qualité de présence du thérapeute et non ce qu’il sait.

Aujourd’hui, je me sens remplie de gratitude et de reconnaissance de faire ce métier formidable. Chaque être humain est un univers à part entière et m’ouvre sur de nouvelles réalités. Tous les jours, je me lève avec une vraie joie qui m’habite.

Après des années de cabinet, j’ai eu envie d’enseigner car je voyais bien que ce qu’il manquait à mes patients et mes clients, c’était d’abord la connaissance. Je serais tellement heureuse que ce soit un jour enseigné à l’école : « Comment un être humain fonctionne, ce qu’il est en tant qu’être relationnel et émotionnel ». On ne nous dit rien, on reste ignorant et la souffrance reste présente intérieurement comme extérieurement toute la vie parfois. Comme le disait Claude Steiner : « 97% de la population meurent sans joie, sans raison et sans amour. » Quelle tristesse et quel gâchis !  C’est en commençant à prendre conscience de l’individu que la société évoluera.

Cela fait maintenant 10 ans que j’enseigne dans un « Diplôme Universitaire de mandataire judicaire » à la Faculté de droit d’Aix en Provence.

Ensuite, j’ai eu envie d’aider d’autres professionnels de santé, j’ai donc crée une formation sur mesure. Forte de mes capacités à transmettre et à former, j’ai crée mon propre organisme de formation pour coacher en entreprise.

Puis me sentant limitée par les contraintes de temps, souhaitant impacter plus de monde, j’ai fait la très belle rencontre de Philippe Gouron qui est devenu mon éditeur, et aujourd’hui un ami. Grâce à lui, je me suis lancée dans l’aventure du Web en créant des ateliers et un accompagnement de 20 semaines pour « Se libérer de la blessure d’abandon comme de toutes blessures émotionnelles ». J’ai eu envie de permettre au plus grand nombre de personnes de travailler sur elles. Des personnes qui n’auraient parfois jamais poussé la porte d’un cabinet. J’accompagne les êtres pour leur permettre de se retrouver, de reprendre leur vie en main quoi qu’ils aient vécu dans leur vie. La résilience n’était pas que pour moi : transmettre un message où il est possible de lâcher son passé, de quitter le monde de la survie pour être vivant et se diriger vers ce que nous désirons vraiment. C’est possible, nous avons le choix à chaque instant de devenir le héros de notre vie, d’écrire notre légende personnelle.

Depuis mai 2018, j’ai accompagné des centaines de personnes en ligne et j’ai répondu à des milliers de questions. C’est naturellement que Philippe m’a alors proposé d’écrire un livre contenant mon expérience, mon chemin de vie mais également des réponses aux questions qui revenaient continuellement, d’offrir des clés, des exercices pour se libérer de cette blessure d’abandon et bien plus que cela. Je dois avouer que lorsqu’il m’a proposé cela, je fus un peu décontenancée car l’écriture n’est pas nécessairement facile pour moi. Mais lorsque Philippe a une idée dans la tête, il peut devenir force de persuasion. Au final, ces onze mois d’écriture et de préparation à l’édition furent une aventure extraordinaire et je souhaite de toute cœur que ce livre puisse impacter plus de monde mais surtout de donner l’envie de passer à l’action.

La naissance est pour moi le plus gros trauma que nous connaissons. La première « blessure » que nous rencontrons dès notre arrivée au monde est de vivre un abandon, puisqu’en naissant le bébé quitte une matrice où tout se passait de manière « parfaite ». Je mets des guillemets à « parfaite » parce que dès la conception de l’embryon, le futur enfant reçoit une grande quantité d’informations, des programmes, les ressentis de sa mère et de son père. Tout cela s’inscrit dans les cellules de l’enfant depuis le début de sa vie utérine. Le bébé, qui s’apprête à sortir de cette matrice vit, mais il n’est pas encore « l’enfant. » L’enfant pour moi est celui qui existe. Le bébé dans le placenta vit mais n’existe pas encore. C’est au moment où il va sortir, où il va respirer, que son existence propre commence. Il connaît une très grosse blessure en quittant la fusion totale avec la mère et il va devoir apprendre à cheminer toute sa vie.

Ayant atteint la majorité, nous ne sommes normalement plus dépendants et nous quittons à nouveau la mère, mais également le père.

Une fois adultes, que pouvons-nous donc faire de cette blessure d’abandon ?

Malgré cette première blessure d’abandon de la naissance, nous devons tous effectuer un réel travail de maturation pour devenir un adulte sain et responsable, c’est-à-dire une personne autonome et digne de respect.

La difficulté est que pour se respecter ou être respecté, il faut d’abord être capable de s’aimer. Sans estime de soi, il n’y a pas de respect de soi. L’estime, c’est ce sentiment d’égard envers soi-même ou envers quelqu’un d’autre. C’est un sentiment qui se manifeste par une attitude pleine de considération. C’est aussi être capable de se dire : “Je mérite d’être aimé.”

Nous avons tous une valeur indiscutable que l’on appelle « dignité personnelle ». C’est une dimension inconditionnelle qui nous rappelle, chaque jour, que personne ne peut ni ne doit nous utiliser, que nous sommes libres et responsables de nous-mêmes, et que nous méritons de nous respecter et d’être respecté dans notre vérité intérieure. C’est ce que nous nommons « amour-propre ».

Personne ne devrait nous octroyer une valeur déterminée pour que nous nous sentions dignes.

Lorsque la blessure d’abandon est active, nous ne nous sentons pas « digne » d’amour ou de respect pour soi. Cela est lié au fait que nous n’avons pas encore été assez construits en tant qu’adultes.

Tout se joue pensait-on, entre zéro et sept ans, mais nous savons maintenant qu’à chaque instant de notre vie nous pouvons changer de regard sur les choses et les faire bouger. Ce n’est pas facile parfois pour l’ego, parce que nous voudrions que les autres changent d’abord.

Ce que je partage au fil des pages de ce livre, c’est la « clé » pour voir un changement véritable dans notre vie, c’est aussi d’être présent à l’instant et attentif à ce qui est là, maintenant. Même si pour l’instant, notre présent est encore rempli de notre passé, au fur et à mesure que nous intensifions notre état de présence, nous pouvons tout modifier. Pour ne plus souffrir de notre passé, cette présence à nous-mêmes nous amène à changer nos comportements, nos réactions, nos humeurs, nos pensées, nos émotions, nos peurs et nos désirs.

 Pourquoi souffrons-nous encore de l’abandon à l’âge adulte ?

Nous verrons ce qui fait que la souffrance perdure, même si le trauma originel a eu lieu dans un passé lointain, et même si nous n’avons pas vécu personnellement ce trauma. Nous comprendrons avec des exemples concrets du quotidien, pourquoi l’adulte que nous sommes continue de fonctionner comme l’enfant que nous étions. Nous entrerons aussi avec plus de détails dans les schémas de comportements observés généralement chez l’adulte souffrant d’abandon.

Rien n’est immuable. Tout peut absolument changer pour notre mieux.

La perception que nous avons de notre souffrance est biaisée.

Un adulte qui souffre de la blessure d’abandon n’est pas nécessairement une personne qui s’est fait abandonner, au sens propre du terme, quand il était petit.

Nous pouvons par exemple ressentir de l’abandon, lorsque nous vivons des émotions intenses à l’idée de perdre quelqu’un, ou quand nous perdons l’attention d’une personne.

Des croyances limitantes sont également reliées à cette blessure d’abandon. Nous croyons être moins importants que les autres, nous pensons ne pas être aimés, être seul au monde, que nous sommes la « dernière roue du carrosse », ou que « de toute façon, tout le monde se fiche de ce que je vis, de ce que je ressens ! »

L’autre exemple que je rencontre fréquemment, c’est lorsqu’il y a séparation au sein d’un couple. La personne que j’accompagne évoque souvent qu’elle se sent abandonnée. Or, elle ne vit pas un réel abandon : « elle est quittée, pas abandonnée. »

Quand  j’entends dire : « Mon mari ou  ma  femme  m’a abandonné », je propose toujours de remettre de la clarté sur les faits, en amenant la personne à comprendre qu’elle a été quittée et non abandonnée.

Indéniablement, quand nous employons le mot « abandon » pour parler de ce que nous vivons, c’est un signe que la blessure est encore là.

Ce qui nous fait encore souffrir à l’âge adulte, c’est en fait notre structure psychique qui est notre conscience d’enfant, et qui est encore présente, encore en action aujourd’hui : nous voyons notre vie sous le filtre de notre conscience d’enfant.

L’enfant en nous, qui a souffert petit, a dû énormément refouler au niveau de ses propres besoins. Or, un enfant a d’énormes besoins !

Un adulte très dépendant aujourd’hui est par définition un adulte qui a encore beaucoup besoin des autres ou de l’autre. C’est une personne qui a forcément connu, en très grands nombres, des besoins non satisfaits et non comblés par le passé. L’origine d’une dépendance actuelle appartient très souvent au passé.

Aujourd’hui, nous continuons à ressasser des pensées de conscience d’enfant qui induisent des ressentis de manques comme de vides dans notre corps. Cela est dû au fait que ces pensées réactivent encore les mêmes circuits neuronaux qui s’étaient créés en raison de nos besoins refoulés durant cette enfance.

Un enfant n’a pas uniquement besoin de manger ou de dormir : il a aussi besoin de tendresse, de reconnaissance, d’affection et d’amour. L’adulte dépendant et souffrant d’aujourd’hui est cet enfant qui a été en manque d’amour.

Même si nous avons été un enfant dont les besoins n’ont pas pu être comblés, l’adulte que nous sommes devenus n’a plus les mêmes besoins et peut donc tout à fait se libérer de ses émotions refoulées.

Aujourd’hui je me sens légitime et je peux à présent dire que j’ai fait de ma plus grande blessure une ressource, une grâce.

Si j’ai pu transformer le plomb en or, je suis également persuadée que chacun est aussi un alchimiste et a le pouvoir de mettre en œuvre le changement.

« Nous avons tous ce pouvoir, celui de créer cette nouvelle histoire »

Pour mettre en œuvre cela, il faut avant tout le choisir, puis se mettre en route, en étant déterminé à persévérer sur ce chemin, avec amour et bienveillance.

Nous pouvons décider de reprendre notre vie en main afin de redevenir « digne, responsable et autonome ».

VALÉRIE BEAUFORT
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