Aujourd’hui, j’ai rencontré Ludovic Bréant, serial entrepreneur et auteur du livre
«J’ai perdu 40 millions d’euros et j’ai découvert une vie pleine de sens»
dans lequel il revient sur l’épreuve du dépôt de bilan de sa société
qui a généré 80 millions d’euros de chiffre d’affaires en 5 ans.
Cette période difficile l’a conduit à transformer sa vie : il a abordé l’entrepreneuriat et la vie différemment, la notion de bonheur et de priorité autrement.
Découvrez son témoignage pour devenir à votre tour un entrepreneur zen !

 

Aujourd’hui, j’ai rencontré Ludovic Bréant, serial entrepreneur et auteur du livre « J’ai perdu 40 millions d’euros et j’ai découvert une vie pleine de sens » dans lequel il revient sur l’épreuve du dépôt de bilan de sa société qui a généré 80 millions d’euros de chiffre d’affaires en 5 ans. Cette période difficile l’a conduit à transformer sa vie : il a abordé l’entrepreneuriat et la vie différemment, la notion de bonheur et de priorité autrement. Découvrez son témoignage pour devenir à votre tour un entrepreneur zen !

Ludovic a commencé à entreprendre très jeune, il a créé une centaine d’entreprises. Aujourd’hui, il aspire à favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, des entrepreneurs de cœur qui entreprennent simplement. Ce qu’il fait aujourd’hui est hérité de son parcours. Son histoire est celle d’un entrepreneur qui avait tout, professionnellement, personnellement et au niveau matériel, pourtant c’est seulement en passant par cette épreuve douloureuse, qu’il comprit le sens de sa vie.

Je tenais à vous faire découvrir son histoire. Son expérience de vie et les conseils qu’il livre sont une mine d’or pour les futurs entrepreneurs et les entrepreneurs.

Bonne lecture !

 PREMIÈRE PARTIE DE SA VIE PROFESSIONNELLE

 Dans la première partie de sa vie professionnelle, Ludovic cherche principalement à gagner de l’argent. Il a l’illusion de réussir parce que tout fonctionne très bien pour lui. Il a créé ou repris une centaine d’entreprises durant 25 ans.

En 2001, l’introduction en bourse d’une de ses sociétés et sa cession à une banque matérialisent sa réussite.

Son environnement et ses proches lui conseillent de profiter tranquillement de la vie et de sa famille, jusqu’à la fin de ses jours. Pourtant, après avoir gouté, sans succès, au capital-risque, en investissant dans une dizaine d’entreprises, il décide, au grand regret de sa femme, Valérie, de créer un groupe présent dans l’hôtellerie, l’immobilier et la construction bois.

En 5 ans, le groupe compte alors 500 salariés, et le chiffre d’affaires de ses entreprises passe de 0 à 80 millions d’euros. A ce moment là, ses fonds propres ont atteint 30 millions d’euros. Et pourtant son groupe connait alors de grandes difficultés et finit par sombrer totalement.

 Comment expliquer ce retournement de situation après tous tes succès ?

 « Il y a une cause conjoncturelle évidemment, que l’on ne peut nier, la crise des subprimes qui a fait déraper notre activité. Et puis il y a, à mon sens, la vraie raison, celle que j’ai comprise après ce long travail d’introspection : je n’étais pas à la bonne place. J’ai notamment compris que je n’avais pas entrepris pour les bonnes raisons. Il y avait en moi un esprit de revanche, j’entreprenais en me souciant davantage du regard des autres que de moi-même avec une véritable boulimie d’entreprendre et de grossir. »

 Une épreuve n’arrive jamais par hasard. Elle nous montre qu’il y a quelque chose à comprendre.

 Après avoir vécu l’ivresse de la réussite, il est tombé au fond du trou et vivait cela comme un échec terrible. En fait, ce dépôt de bilan a été une bénédiction qui lui a permis de faire un retour sur lui, de comprendre qui il est vraiment…

« Grâce à cette crise, j’ai préservé mon cercle familial. Je suis avec ma femme depuis 29 ans maintenant, c’est une chance incroyable, elle m’aide beaucoup au quotidien ».

  

DEUXIEME PARTIE DE SA VIE PROFESSIONNELLE

 Ludovic a voulu comprendre les raisons de ce qui lui est arrivé. Il a rencontré des thérapeutes, des psychologues, des professionnels du développement personnel, des sages, des chamans, des maitres spirituels, il a suivi de nombreux stages de développement personnel, il a énormément lu… En ralentissant, en arrêtant de vivre dans le stress et la suractivité, il a pris la décision de profiter de la vie et de sa famille, d’être plus en connexion avec la nature. Sa manière de vivre a été complètement bousculée.

 « Progressivement la lumière a été plus présente et j’ai fait de cet échec une force »

 En parallèle, il continue à entreprendre, il gère maintenant une vingtaine de sociétés et il entreprend des projets qui ont du sens pour lui. Il le fait de manière différente : avec plaisir, et surtout en transmettant son expérience par des conférences, des blogs, les réseaux sociaux, son livre…

« J’aide les gens à entreprendre différemment. »

 Il s’adresse d’une part à des entrepreneurs qui ne sont pas satisfaits de la manière dont ils entreprennent, qui n’ont pas assez de succès, pas de plaisir…, il leur montre qu’il y a un autre chemin dans la joie, la légèreté et l’écoute de son intuition. Et d’autre part, il s’adresse aussi à des personnes qui veulent lancer leur activité, qui veulent devenir indépendant, profession libérale, chef d’entreprise en donnant du sens à leur vie.

 L’entrepreneuriat zen : on peut entreprendre, ce n’est pas si compliqué, et on peut le faire en toute sérénité et en toute sécurité, en donnant du sens à sa vie.


Voici ses 6 conseils :

  1. Se poser les bonnes questions, croire en son projet et avancer

 « Avant j’entreprenais dans la force, le contrôle, le “je dois faire”. La vie est le miroir de ce qu’on dit. Si on est persuadé qu’on va avoir du mal, qu’on n’a pas les épaules assez larges, qu’on n’est pas fait pour ça… C’est exactement ce qu’il se passera.

La première étape est de prendre la décision. A partir de là, il ne faut plus écouter tout le monde. Il faut en parler à quelques personnes de confiance qui nous tirent vers le haut, mais pas à tout le monde. Dès que quelqu’un critique en disant par exemple « je ne te vois pas là-dedans », « tu n’en es pas capable », il faut s’en éloigner. C’est ce que j’appelle des “briseurs de rêves”. L’environnement est très important quand on décide de se lancer.

Si au fond de soi, on est persuadé que le projet est le bon, il suffit de s’écouter et d’y aller. Il ne faut surtout pas se lancer dans un projet, pour faire plaisir ou en réaction à quelqu’un. Ce n’est pas la bonne manière d’entreprendre. C’est normal d’avoir peur. On est tous passés par là. Je suis sorti de ma zone de confort plusieurs fois. Par exemple, j’avais une peur bleue de me montrer en vidéo. Mais j’avais envie de le faire donc j’ai dépassé cette peur en faisant un petit pas. J’ai tourné une première vidéo très imparfaite, mais au moins, j’en ai fait une première. Et depuis, j’en ai tourné beaucoup d’autres !

      2.  Quelle que soit l’entreprise que l’on souhaite créer, l’important c’est de faire un premier pas. On avance jour après jour.

 « D’un côté, on doit avoir un grand objectif, de l’autre, on doit se concentrer sur un petit pas chaque jour. Comment concilier les deux ? »

J’ai mon projet de vie, et tous les jours, je fais une petite action. Je découpe ma vision en plan d’actions. Quand on a une grande vision, il est important d’ouvrir tous les chemins possibles pour concrétiser cette vision. Il est préférable de ne pas se restreindre à une seule manière d’y parvenir, mais rester ouvert. »


    3.  Trouver son projet de vie peut nous animer jusqu’à la fin de nos jours.

 « Cela passe par une introspection. Il suffit d’aller chercher dans ses expériences de vie ce qui nous a fait plaisir, ce qui nous a fait vibrer, peu importe quand c’était. Par exemple, je me souviens qu’il y a 10 ans, j’ai fait une conférence improvisée et c’était génial. Moi quand j’étais enfant, j’adorais faire des cabanes et des igloos quand il neigeait. J’adorais bâtir. Aujourd’hui, je bâtis des projets ! Pour trouver son projet de vie, mettons le doigt sur ce qui nous met des étoiles dans les yeux, ce qui nous met en joie, que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle. Si on a du mal, un exercice passionnant est d’aller voir des proches et de leur demander quelle est notre zone de brillance : quelles sont les qualités que tu apprécies en moi ? D’après toi, quelles sont mes compétences ? 

Et envisager toutes les possibilités. Ne pas se mettre de barrières et accepter le temps que cela prend. »


4. 
Entreprendre en restant zen

 « En écoutant ses intuitions. Apprenons à chercher des réponses en soi, en faisant abstraction des soucis quotidiens. Cela peut se faire au cours d’un rituel quotidien : faire une méditation, une marche dans la nature… et laisser venir ses intuitions, voir ce qui émerge, sans se poser de questions. »

      5. Tout est possible !

« A partir du moment où l’on croit en soi, tout est possible, tout peut se mettre en place pour que l’on réalise ses projets. »

  1. Ne pas abandonner !

 « Souvent quand on se lance, on nous dit de planifier, de contrôler… Mais je pense qu’on peut faire un business plan très général (il ne faut pas que le projet soit déconnecté de la réalité) et être très souple au quotidien. Il est nécessaire de définir son projet et sa vision au départ, donner un cadre, mais savoir se réadapter en permanence. Quand quelque chose ne fonctionne pas, il est préférable de ne pas se braquer pour rester collé à son plan, mais continuer à avancer différemment en gardant le cap. »


Pourquoi avoir écrit ton livre : « j’ai perdu 40 millions d’euros et j’ai découvert une vie pleine de sens » ?

 LB : Je ne suis pas un écrivain. Je me pensais incapable d’écrire un livre, il y a encore peu de temps !

Le livre raconte l’épreuve que j’ai vécue, et beaucoup d’anecdotes sur ma vie et ma transformation. Ce livre peut aider à devenir un entrepreneur zen : comment entreprendre dans la bienveillance, la sérénité… Et je raconte mon histoire, l’histoire incroyable d’un serial entrepreneur. Elle se lit très facilement et donne des clés pour entreprendre et pour transformer sa vie.

Choisissons ce qui nous fait vibrer, même si on ne sait pas encore comment gagner sa vie. 

Quand tu as un job qui ne te passionne pas, que tu n’es pas là où tu dois être, tôt ou tard, il va arriver une épreuve qui va te faire bouger : licenciement, dépôt de bilan, séparation… Quelque chose qui va tenter de te réaligner avec ta mission de vie.

Beaucoup de gens, dans mon environnement, ont arrêté leur carrière professionnelle et se sont lancés dans un projet de cœur. Aucun d’entre eux ne regrette !


Quelles sont tes sources d’inspiration ?

 LB : J’ai besoin d’inspiration et un côté plaisir, fun. Un entrepreneur qui m’inspire est Richard Brandson car il entreprend dans la légèreté. J’ai toujours été fasciné par les grands personnages qui ont transformé leur vie : Martin Luther King, L’Abbé Pierre… Ils se sont donnés aux autres et ont créé des choses extraordinaires.

Prenons l’exemple récent du jeune malien qui a sauvé l’enfant du balcon. Il a transformé sa vie, en un éclair, en écoutant son intuition ! Une intuition merveilleuse qui l’a porté, qui lui a fait sauver la vie de quelqu’un et qui va changer sa propre vie. Je trouve ça fantastique et ça montre que chacun d’entre nous peut se transformer en s’écoutant.


Un dernier Conseil ?

 LB : J’encourage chaque personne qui souhaite créer son activité, à se lancer, à reprendre le pouvoir sur sa vie, donner un sens à sa vie, suivre ses intuitions, écouter son âme… Cela permet de se créer une vie pleine de saveur et c’est possible pour chaque personne qui en prend la décision.

Je vous souhaite le meilleur.

 

LUDOVIC BREANT
auteur du livre « J’ai perdu 40 millions d’euros et j’ai découvert une vie pleine de sens »