Un jour le destin m’a frappé,
En un jour je suis virée, tombée,
A genoux, je ne peux plus me relever,
Au fond d’un gouffre, je suis happée.
Un livre est venu à moi, me chercher,
« Au nom du Corps », ça m’a parlé,
Déjà un stage est programmé,
Je n’ai pas hésité, j’y suis allée.
Au début je n’y ai pas cru, étonnée, sceptique,
Mais cette église à Rennes m’appelle, magique !
Et puis les rites de la naissance à la renaissance, extatique !
Dans ce stage mon corps me parle…fantastique !
J’ai cru à une bande de folles, d’illuminées,
Mais cette femme au cœur pur m’a aidée,
A voir tout au fond de moi la cassure,
A entendre dans mon corps la blessure.
Sur notre route un moine tibétain a chanté,
Dans la grotte il était la, en toute humilité,

 » Tu es un être  de lumière », moi j’ai pleuré,

Comme mon père avant lui, il m’a bercée.
J’ai plongé dans mon infini, et encore j’ai pleuré,
Oh oui, le trop plein de tout, j’ai déversé,
Pour mieux comprendre qu’il y a de l’or,
Dans mon cœur mais aussi dans mon corps.
Depuis je l’écoute ce corps, je revis,
Je repense a mes rêves, je les vis,
Je suis revenue transformée à jamais,
Libérée de mes peurs, toujours j’aimerai.
Par Catherine Berthold