Créer c’est sortir de sa zone se confort… C’est remettre en cause ce à quoi nous sommes habitués.

Ce qui est familier est porteur de routine… Ce qui soi-disant sécurise nous enferme, car nous sortons alors du flux de la vie qui par définition est faite de mouvement .

Un gardien est là pour nous empêcher d’ouvrir la porte de l’inconnu et du mouvement… Ce gardien veut nous protéger de la peur. Mais nous nous coupons alors des possibilités infinies de la vie.

Sortir de sa zone de confort, c’est recevoir en échange et en cadeau une merveilleuse énergie.

Quand on passe la couche de ce qui a été refoulé, quand on passe la couche de nos souffrances et de ce dont nous nous protégeons, nous sommes enfin en lien avec nous-mêmes… Et nous retrouvons une immense énergie porteuse de miracles.

 

Pour cela il faut faire face à ce que nous avons refoulé par trop de douleurs, car sinon ce flot de souffrances nous contrôle. Il est un « alien » tapi dans l’ombre.

Mais s’il faut faire face, il ne s’agit pas de s’enfoncer dedans …

Traverser, mais ne pas être happé en étant orienté vers la solution plutôt que sur le problème…

Le problème devient alors une pépite, car il est l’occasion d’exploiter un potentiel.

Le problème devient le catalyseur dans le présent de certaines forces dormantes en nous.

 

Car oui, il y a des forces à l’œuvre qui vont venir nous aider, si nous osons traverser notre couche de souffrances.

Honnêtement vous m’auriez parlé de forces il y a 10 ans, je vous aurais pris pour un fou.

Mais ici, il ne s’agit pas de croire, mais d’expérimenter…

Moi, c’est ce qui m’est arrivée sur mon chemin et j’en témoigne dans mon Roman « Au Nom du Corps » (Cliquez ici)

Et il y a un moyen d’y accéder à cette force, je puis vous l’assurer. Mais pour cela, il ne faut pas fuir ce qui se loge en nous, sous prétexte que c’est douloureux. Bien au contraire…

On fuit comme la peste tout ce qui nous rend vulnérables, ou ce qui nous fait peur, ou ce qui nous fait souffrir… On positionne des beaux gardiens autour devant la porte de nos failles.

Mais ce que nous ne voyons pas c’est que ce que nous mettons en place en fuyant ou en nous protégeant, nous conduit irrémédiablement à nous saboter, et même à nous faire revivre ce que justement nous ne voulons pas vivre !

Éviter de souffrir devient une habitude ancrée et nous agissons sans conscience à partir de blessures ou de manque plutôt que de plein…

Mais cela se voit gros comme une maison. Ce que nous tentons de cacher se voit EN ÉNORME au milieu de notre figure !

On monte des barricades et des murs et on ne sort pas de notre cachette pour éviter de souffrir. On reste dans une zone de confort et on ne s’aventure pas au-delà.

On évite tout ce qui expose…

Et même on peut remplacer la souffrance par ce que l’on croit être du plaisir : nourriture pour combler la peur d’être seul ; alcool pour se donner de la joie ou de l’assurance, etc.

 

Toute la société coure après cette zone de confort pour éviter de sentir ce qui gronde sous nos pieds.

Mais il y a un moment donné où ce qui sent mauvais remonte à la surface !

Tout un univers parallèle offre la sensation d’être dans un univers apaisant, plaisant, comme dans un ventre maternel…

Mais cela ne fait qu’aggraver notre infirmité.

Plus on s’y réfugie, moins on a envie d’affronter la douche froide du réel et de ce que l’on cherche à tout pris à masquer !

Cette zone de confort nous coûte horriblement cher…

 

La vie apporte son lot de souffrance ! Si vous ne tolérez pas la souffrance, vous ne pourrez pas vivre pleinement… Et vous ne serez jamais heureux ou heureuse

Si vous êtes créatif et que vous ne tolérez pas la critique : vous ne montrerez jamais vos œuvres.

Je suis issue d’un milieu cartésien, je peux vous garantir que j’avais la peur du rejet au ventre quand j’ai écrit mon Roman « d’illuminé » ! Écrire ce livre a été comme un accouchement ! Si j’avais voulu éviter ma plus grosse blessure ( l’abandon et l’exclusion de mon clan ), je n’en aurais pas écrit une seule ligne ! Car c’était sûr que les miens ne comprendraient pas une seule ligne de mes écrits !

Mais devant la force de ma volonté et le succès de ce Roman, ils ont fini même par s’ouvrir à mon univers de « folle illuminée » … sic

 

Si vous êtes timide, vous renoncerez à la vitalité de l’échange dans une communauté…

Si vous ne voulez pas être vulnérable, vous perdrez la capacité d’être aidé..

Les exemples de la perte par l’évitement sont pléthores !

Pour créer, il faut donc traverser la nappe phréatique de nos souffrances. Dès que l’on s’aventure en dehors de nos zones de confort, on rencontre nos souffrances. Mais on y trouve une énergie considérable !

Pour profiter des possibilités infinies de la vie, il faut pouvoir s’y aventurer . Et si on ne possède pas les moyens de s’y aventurer, on a tôt fait de se recroqueviller dans cette zone de confort !

Et nos aspirations et nos rêves ne sont plus que des lointains souvenirs !

 

Malgré ce coût de notre zone de confort, nous ne la quittons pas ! Pourquoi ?

Car nous avons besoin d’une gratification immédiate, pour avoir un bien-être instantané…

Pire on se drape de belles explications, alors que l’on gâche sa vie !

On enrobe les choses et on met un beau papier rose autour de ce qui devrait être pourtant traversé.

On s’échappe dans l’illusion d’un demain meilleur, au lieu de plonger dans notre énergie de vie.

Éviter c’est n’avoir aucune responsabilité par rapport à son avenir et souhaiter uniquement obtenir une gratification immédiate. Mais cela ne fonctionne pas comme cela ! L’univers a besoin de votre investissement et de votre énergie pour contribuer à votre œuvre.

Avoir un but et être déterminé à agir en ne fuyant pas ce qui nous traverse conduit l’univers à conspirer pour nous !

C’est une des premières forces célestes : dès que l’on est déterminé, la force universelle s’active

Cette force est vraiment universelle ! Une fleur pousse, un enfant marche… Nos projets avancent…

Et si je vous disais que plus on va vers la souffrance que l’on cherchait à tout prix à fuir, plus on développe de super pouvoirs !!!

Au lieu de fuir votre douleur, essayez d’aller la chercher ! Et vous allez voir ce que cela vous fait !!!

Probablement vous allez chercher à fuir une douleur émotionnelle, moi je vous conseille d’y plonger ! Coup de fil, tache rébarbative, peur de la critique, peur du rejet, effort à fournir pour écrire ou peindre… etc…

 

Plongez dans le nuage de vos souffrances… Plonger dans la peur… ! Allez –y !

Derrière il y a une énergie immense !!!

Dans une situation donnée quel est le pire des dénuements ?

Si vous êtes capable de maitriser le pire, tout devient simple …

Plus forte est la souffrance que vous traversez, plus forte est l’énergie derrière que vous y trouverez…

Votre souffrance est à la mesure de vos potentialités !

Ne plus éviter votre souffrance, mais désirer l’affronter , voilà ma solution !!!

Car c’est de l’énergie bloquée… Et si vous ne le faites pas, l’univers va s’en charger !!!

Plonger dans la douleur libère !!!!

Quand on va vers elle, elle rétrécit

Quand on la fuit, elle grandit et nous contrôle

«  Ce à quoi on résiste persiste » est l’une des plus grandes phrases de « conversations avec Dieu » de Walsh.

 

Vous allez désirer la souffrance non par parce que vous êtes maso, mais parce que c’est la seule façon de la réduire !!!

Vous verrez que les choses se débloquent comme par magie !

 

CAROLINE GAUTHIER

Auteur du Roman « Au Nom du Corps » : Cliquez ici

Poème en Vidéo : « Oser » : Cliquez ici

Poème en Vidéo, « Elle a sombré… Et  » : Cliquez ici