J’accompagne Corinne dans mon programme The Way…
Je suis étonnée de la puissance qu’elle dégage.
Très rapidement, elle a déployé tous les petits aspects techniques
qui lui manquaient pour avoir tout l’impact qu’elle mérite…

Et c’est chose faite. Bravo Corine…
C’était important pour moi qu’elle témoigne ici… Je vous laisse la découvrir

Tellement de péripéties, tellement de mouvement et ça continue.
Du plus loin que mes souvenirs remontent, j’étais une petite fille très timide, dans une famille banale, une mère très autoritaire et sévère, un père absent et pas vraiment existant dans son rôle car malheureux (mais ça je ne l’ai compris que bien tard),
Un frère aîné qui prenait toute la place car sur agité (problème à la naissance).

 J’ai poussé toute seule, dans mon monde imaginaire, avec mes livres, je savais lire à 4 ans, et avec mes premières interrogations sur l’humain.
A l’époque, je ne comprenais pas ce que c’était mais j’avais des perceptions très fines sur le monde et je voyais des images dans ma tête, j’entendais des mots qui concernaient les personnes que je croisais.
J’avais la possibilité de lire dans la tête des gens, ça s’appelle de la télépathie.
Mais imaginez une petite fille très timide qui sait ce que pense le père de sa copine, qui sait d’où il vient, ce qu’il va faire et quel est son état d’esprit.

Je ne savais pas quoi faire avec ça, « on va me prendre pour une folle si je me confie à quelqu’un et surtout ma mère va me dire de me taire », j’avais peur d’elle.

J’ai vu comme ça plein d’images, plein d’histoires, entendu pleins de pensées, ça me terrifiait… alors petit à petit, j’ai laissé tout s’estomper et disparaître…
J’étais une enfant hypersensible, délicate et très intelligente.

L’école a été facile pour moi, avide d’apprendre mais très seule car mes petits camarades ont de suite perçu une différence, en tout cas m’ont mise à part, même si je ne parlais pas de ce que je ressentais.
Le temps a passé, je suis rentrée dans le moule, dans la matrice…
Je me suis conformée à ce qu’on attendait de moi.

J’ai coupé avec toutes mes perceptions extra-sensorielles, je les ai même oubliées.
A l’époque nos parents ne nous demandaient pas nos ressentis, ne nous laissaient pas exprimer nos émotions.
La seule chose dont je me rappelle, c’était les injonctions de ma mère pour me tenir droite à table, pour dire bonjour, merci à la dame ou au monsieur.
On nous élevait à être de parfaits petits robots obéissants, ça continue encore d’ailleurs dans certaines familles.

J’étais pourtant une enfant insoumise, j’allais le découvrir bien plus tard quand je me suis reconnectée à qui je suis profondément, l’insoumission ne se traduisant pas forcément par de la rébellion ouverte.

Rien dans ma vie ne laissait entrevoir le miracle que je vis actuellement chaque jour.

Ma vérité a refait surface et s’est imposée dans ma vie, dans tous mes espaces alors que j’étais destinée à être de la chair à pâté des idées et des modèles sociaux et patriarcaux jusqu’à la fin de mon existence, si je n’étais pas sortie de mon exil intérieur.

Comme toute jeune fille j’avais des illusions sur l’amour.
Je voulais fuir ma famille donc j’ai attiré le premier qui a posé un regard sur moi.
Un jeune sud-américain très typé, exotique en tous points, mais pas du tout bienveillant.

Je me suis laissée glisser dans une histoire qui a duré six ans de laquelle je suis sortie très blessée physiquement et émotionnellement. J’ai subi plusieurs viols de sa part et des coups à répétition pendant presque cinq ans.
Nous avons eu une petite-fille ensemble, elle avait deux ans et demi lorsque j’ai quitté son père.

Je travaillais comme auxiliaire puéricultrice dans différents hôpitaux de Lyon, en intérim, j’ai toujours préservé ma liberté professionnelle, même si je ne savais pas prendre soin de ma liberté personnelle, dans mes rapports avec les hommes.

Je ne me respectais pas, je ne savais pas ce qu’était l’amour, je n’avais pas eu de modèle étant enfant.

Seule avec une enfant (son père ne me donnant rien), j’ai dû travailler sans relâche, sans vacances pendant quatre ans d’affilée mais j’avais une grande énergie de vie qui m’a toujours accompagnée.

 Je voulais malgré tout vivre le grand amour, réussir à avoir une vie de famille équilibrée.
Je ne perdais pas la foi.
C’est là au bout de quatre ans de célibat que j’ai rencontré mon ex-mari, muté à Lyon pour une courte période et en partance pour Montpellier.
Un homme très charismatique, qui me paraissait solide, et qui me faisait beaucoup rire.
Deux adolescents d’un premier mariage, une belle situation, il semblait l’homme idéal pour moi.
Mais n’ayant jamais fait aucun travail sur moi, je me retrouve à 28 ans à épouser un manipulateur perverse narcissique.
Oui, je sais c’est la grande mode aujourd’hui, on en voit partout mais sincèrement c’est le portrait craché du manipulateur.
Je ne l’ai pas vu, je suis tombée dans le panneau, sous sa coupe pendant 22 ans et j’ai même eu une seconde fille avec lui.

Au début de notre mariage, comme je l’avais suivi à Montpellier, je me suis retrouvée plutôt isolée et mon rêve d’une famille unie encore très présent, j’ai voulu avoir un second enfant.
J’ai choisi de ne pas travailler pour me consacrer à la famille.
Et comme ça je suis restée, pendant toutes les années de notre mariage, ce qu’on appelle une mère au foyer.
Même s’il m’avait laissée toute liberté de choix apparemment pour travailler ou rester au foyer, mon mari n’avait de cesse de vérifier mes dépenses.

Les premières années furent plutôt simples, les filles étaient encore jeunes, entre les devoirs, les jeux ensemble, les belles vacances, les belles maisons dans lesquelles nous vivions, je me racontais une belle histoire.
Je me racontais l’histoire d’une femme heureuse, épanouie, comblée, ayant de la chance d’avoir un mari avec une si belle situation, ce qu’il ne manquait pas de me rappeler régulièrement.
Toutefois de temps en temps, la Corinne d’autrefois revenait me susurrer certaines pensées à l’oreille.
Oui, l’amour pour moi avait une place essentielle dans ma vie, oui, pour moi, la famille était importante, mais je n’avais jamais accordé de l’importance aux biens matériels.

Qui était cette femme qui faisait régulièrement les boutiques, achetait trop souvent de nouveaux vêtements, qui était cette femme qui offrait généreusement des repas au restaurant à ses amis, qui était cette femme qui faisait les courses sans plus regarder aucun prix.

Et pourquoi faisait-elle tout ça ?

Pourquoi n’osait-elle pas s’avouer sa frustration, sa tristesse, sa peine devant son rêve bafoué, piétiné.
Mon mari était un imposteur, incapable de la moindre intimité, Il en avait peur.
Toujours à vouloir être au premier plan, à être vu, être entendu de tout le monde.
Il m’écrasait de toute sa présence, m’empêchant de m’exprimer, et le pire c’est que je le laissais faire.
Je pensais sincèrement n’avoir rien d’intéressant à dire comparativement à lui. Il avait un QI très élevé, avait fait une grande école prestigieuse.

Ma mère déjà était une femme plutôt étouffante, qui parlait beaucoup, ne m’écoutait pas.
J’avais beaucoup de mal à faire entendre ma voix, je n’étais pas heureuse.
Je sais que je me suis contentée de cette situation pendant toutes ces années, par peur de sortir de ma zone de confort, par peur de me retrouver encore seule avec les enfants.
De plus mon ex-mari donnait une image d’un homme très puissant, qui pouvait me faire du mal si je le quittais, pas physiquement car il n’a jamais levé la main sur moi mais avec notre fille car il avait déjà obtenu la garde totale de ses enfants auprès de son ex-femme.
Il était assez virulent quand il parlait d’elle, c’est elle qui l’avait quitté.
J’ai compris bien des années plus tard que ce genre de personnage n’admet pas qu’on le quitte, sa conception des choses étant, si vous n’êtes pas avec lui vous êtes contre lui, et donc un ennemi.
Sauf qu’un jour de veille de Noël 2010, j’ai quitté la maison, Morgane notre fille avait seize ans, je n’en pouvais plus de me nier, de me laisser maltraiter.
J’ai aussi pensé à mes filles, quel modèle je pouvais être pour elles, quel message je leur envoyais implicitement : « Quand tu es malheureuse, tu continues à accepter de te laisser maltraiter sous prétexte que tu es mariée »

Un message de soumission, qu’allaient-elles comprendre inconsciemment de mon attitude ?

Même si à une époque, je suis restée pour elles, mais pas seulement, cette fois-ci, je devais partir pour elle aussi et pour moi évidemment. 

Pendant ces 22 ans, nous avons beaucoup déménagé, environ tous les trois ou quatre ans, mon ex-mari était très ambitieux, à chaque fois il était muté pour un poste plus important.
C’était difficile pour moi de m’investir dans un nouveau travail, alors j’ai fait beaucoup de bénévolat, nous avons pu rester plus longtemps à Nîmes, ce fut son avant-dernier poste, Le dernier qui allaient signer la fin de notre mariage fût en Roumanie.

Pendant un peu plus de quatre ans à Nîmes, j’ai été secrétaire d’une association de droit des femmes, j’ai aussi été bénévole pour les restos du cœur dans la partie logement.
Depuis l’âge de 18 ans, j’avais été habituée avec ma mère à donner du temps pour les autres, elle était sévère mais très généreuse.
Je me sentais revivre avec les autres, à écouter ces femmes victimes de violences, comme moi-même j’avais pu l’être, ça me permettait en quelque sorte d’exorciser ma propre histoire, puisque je me servais de mon propre modèle pour leur montrer qu’on pouvait s’en sortir.
Je me sentais très enthousiaste et engagée, je revivais au contact de ces femmes. Nous allions dans les cités pour éduquer les jeunes filles, nous voyagions même dans toute la France pour donner des conférences, c’était à l’époque de la polémique sur le port du voile dans les écoles.
J’avais une cause à défendre.
Mon travail à l’hôpital me manquait, j’aimais tellement apporter du réconfort aux enfants, aux parents des enfants malades.

Alors lorsque je me suis retrouvée seule, divorcée à 47 ans, sans travail, sans revenu mais avec une prestation compensatoire et le partage des biens auxquels j’avais droit, j’ai longuement réfléchi à ce que je voulais faire, à qui je voulais être. Il m’a fallu plusieurs années de thérapies pour aller à ma rencontre, pour comprendre que toutes ces années je m’étais laissée mener par ma blessure d’abandon.

C’est elle qui avait dirigé ma vie, elle qui m’avait donné une image de moi aussi déformée. Je suis allée vivre dans un petit village de 500 habitants à 30 km de Montpellier, en plein dans les vignes.

Isolée dans une maison, j’ai marché, marché, marché pendant deux ans tous les jours avec ma chienne, j’ai parlé aux arbres, aux fleurs, aux animaux, au ciel, à la pluie, au vent… Et je me suis reconnectée à mes émotions, à mon corps, à mon intuition, à mes sensations… à la vie.
J’étais éteinte, j’avais laissé s’éteindre en moi la petite fille joyeuse qui s’inventait un monde merveilleux dans sa chambre avec ses amis imaginaires.
J’avais tué mes rêves, j’avais muselé la jeune fille qui courait dans la forêt, qui riait si fort d’un rien, qui rêvait d’une vie où elle pourrait écrire, chanter, aimer.

J’avais oublié qui j’étais…

Après plusieurs années de thérapies je savais, je voulais être coach.
J’ai fait plusieurs formations de coaching professionnel, coaching intuitif.
Je me suis installée, j’avais l’impression que je ne pouvais pas accompagner mes clients assez loin.
J’ai rencontré l’hypnose, ça a tout de suite été le coup de foudre, je voulais comprendre comment fonctionne l’inconscient.
Alors j’ai ouvert mon cabinet d’hypnothérapeute, mais là encore je n’étais pas satisfaite, je ne voulais pas faire de l’hypnose pour traiter les phobies, les troubles du sommeil ou les troubles alimentaires.
J’ai encore cherché comment exercer mon activité professionnelle, j’avais décidé que je voulais être heureuse.
J’ai fait plein de formation, EFT, ennéagramme, thérapies par les cartes, magnétisme, psychopathologie, soins énergétiques, ThetaHealing ®.

Puis un jour… le Scan thérapeutique, il y a seulement un an, le premier jour de la formation, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire, c’est comme si je sortais d’un trou noir, j’ai retrouvé toute ma mémoire.

Je me suis soudain rappelée les capacités que j’avais petite fille, la télépathie, tous mes canaux se sont réouverts, ce fut extraordinaire.

Cette formation a changé ma vie.
J’avais de fortes intuitions avec mes clients mais je n’avais jamais reconnecté avec toutes mes capacités et surtout ma mémoire.
Depuis j’ai même pu aller visiter certaines vies antérieures de mes clients même si ce n’est pas ce que je préfère.
Aujourd’hui un an après, avec une expérience de 5 ans comme coach et thérapeute, j’ai décidé de faire du coaching vibratoire.

Je suis coach Business Vibratoire. Je suis Révélatrice du Merveilleux qu’il y a en chacun de nous.
J’accompagne les Femmes Entrepreneures, Coachs Business, managers, dirigeantes à modifier leur Fréquence Vibratoire pour Être la personne qui ouvre son Canal d’Abondance, à générer de l’argent facilement en partant de qui elles sont et en allant vers qui elles veulent être : Une personne qui vit dans la Conscience qu’elle a tous les possibles en elle.
Ensuite mettre en place les actions en accord avec cette Conscience qui vient du Cœur.
D’abord coach, puis thérapeute, je reviens vers le coaching pour accompagner ces femmes ambitieuses qui veulent aller plus loin, qui se sentent limitées par leurs croyances inconscientes, qui se sentent freinées par certaines émotions non exprimées qui les dépassent.
Mais surtout des femmes qui veulent vivre leur Féminin en manageant avec leur intuition, avec le cœur et non avec des savoir-faire masculins qui ne leur correspondent pas.
Des femmes qui veulent être et rester des femmes dans tous les espaces de leur vie. 

Aujourd’hui je suis fière de mon parcours.
Il a été chaotique, le mouvement est toujours en moi mais sans la souffrance.
Maintenant je suis libre.
Je n’aurais jamais imaginé que la petite fille si timide que j’étais puisse un jour faire des conférences, des vidéos, puisse avoir un impact dans la vie des personnes qui font appel à moi.
J’ai beaucoup grandi de mes expériences, elles m’ont rendue fortes mais elles m’ont permis de révéler ma vulnérabilité et de la regarder comme une puissance.

J’ai encore en moi certaines traces de mes blessures, je continue d’avancer avec la joie d’être en vie, d’être en bonne santé, d’aimer ce que je fais et surtout de partager mon amour de l’être humain, avec son ombre et sa lumière.

CORINNE QUERCIOLI

Retrouvez Corinne sur :
– Son Site : 
www.corinne-quercioli.com

–  Sa Page Facebook : L’Académie du Merveilleux