J’ai eu la chance de travailler au côté de Sandie pendant quelques mois.
Je suis admirative de son parcours et des défis qu’elle s’est lancée pour enfin avoir la vie à laquelle elle aspirait.
Qui n’a pas été happée par ce syndrome de la femme parfaite ?!!
N’est-ce-pas Mesdames ?
Sandie nous révèle de véritables clés pour en sortir…

Pendant longtemps, mes amies me voyaient comme un modèle de perfection. Tout ce que je faisais été poussé à l’extrême. J’ai été mère au foyer durant 5 ans pour m’occuper de mes 2 garçons qui ont 2 ans d’écart. J’avais une petite activité professionnelle à la maison pour m’occuper pendant les siestes et mettre du beurre dans les épinards. J’étais une vraie maîtresse de maison, mon chez-moi ressemblait à un catalogue, proche de la maniaquerie. Je tenais à être un modèle de féminité, toujours tirée à quatre épingles, maquillée, aucune tenue négligée ou de sport (sauf pour en faire) n’était autorisé dans mon placard, semaine et week-end compris.  Je gérais mon quotidien, l’éducation des enfants, le planning des week-ends avec leurs activités sportives qui nous amenaient souvent à bouger dans 2 villes différentes le même jour. Lorsque nous n’avions rien de prévu, je recevais mes proches à dîner, toujours les petits plats dans les grands, le tout dans la joie et la bonne humeur… Enfin en apparence, car à l’intérieur le stress était total… Oui mais ça, c’était avant….

Lors de mon trentième anniversaire, une grosse fête surprise m’attendait, tous mes proches étaient là et, au moment de souffler mes bougies sur ce grand gâteau, je me suis surprise à faire le vœu suivant : “Je veux que ma vie change”. J’étais mariée à un homme adorable, attentionné, rempli d’amour pour moi. J’avais mes 2 adorables garçons que tout le monde qualifiait de mignons, épanouis et bien élevés. Nous étions propriétaires d’un appartement avec un jardin suffisamment grand pour y organiser des barbecues, faire pousser des fleurs et avoir un petit potager au carré.
J’étais entourée et aimée par ma famille et mes amis. Je faisais un job d’assistante de direction en télétravail pour une agence de web marketing parisienne, mon travail me plaisait et me permettait de concilier une vie professionnelle dans une vie personnelle bien remplie.

Bref je ne me privais de rien et j’avais tout pour être heureuse… Le hic, c’est justement, que je ne l’étais pas… J’avais 30 ans, tout ce que l’on pouvait désirer et aucun souhait pour l’avenir, aucun rêve… Je me sentais éteinte de l’intérieur. A ce moment-là, la révolution a commencé… Je n’étais pas heureuse et il fallait que ça change. Je ne voulais plus me sentir vide, stressée. Je me suis rendue compte que je ne me souvenais même plus de mon dernier fou rire. J’étais juste éteinte. Ça ne pouvait pas continuer comme cela pour les 30 années suivantes. Je voulais me sentir vivante et vibrer.

Je ne vais pas vous mentir, cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Cela a été un cheminement intérieur et une réorganisation. Ces changements ont bousculé ma vie, mais aussi, celle de mon entourage.

Aujourd’hui je suis divorcée, indépendante, propriétaire de mon propre appartement, maman une semaine sur 2, en pleine reconstruction de ce que l’on appelle une famille recomposée et entrepreneure depuis 4 ans. Aujourd’hui, je peux dire que je suis heureuse, épanouie et en équilibre, ma vie n’est plus ce que l’on peut appeler une vie “parfaite”. Mais la perfection c’est quoi ? Pour qui ? Au final, le plus important n’est-il pas d’être soi et de se sentir vivante ?

J’ai donc eu cette idée folle d’écrire ce livre. Les rencontres que je faisais me faisaient comprendre que ce que j’ai pu implémenter dans ma vie pouvait servir à d’autres personnes. Alors j’ai suivi mon instinct et je me suis auto-éditée. J’ai écrit ce livre qui regroupe les trucs et astuces que j’ai utilisés pour apprendre à me connaître, à trouver une organisation pour concilier vie pro, perso, temps pour soi, pour son couple, pour ses enfants, pour ses amis, pour sa famille. Une méthode qui regroupe dans un seul et même endroit, tout ce que j’ai intégré dans ma vie pour la “changer” et pour me sentir enfin MOI, un MOI libéré et heureux. Tout ce que j’ai mis en place pour concilier vie privée et vie professionnelle. Des listes, des trucs et astuces prêts à l’emploi pour s’organiser. Pour moi, l’un ne va pas sans l’autre. Tout cela dans un seul but, faire gagner du temps et vous permettre de savourer votre vie pleinement et rapidement.

Alexandre Jubien (mon premier client) m’a dit : “Ça pouvait attendre lundi. Ça peut toujours attendre lundi 😉 Tu t’organises comme tu veux, mais sache que le travail du week-end pour un entrepreneur est un piège. Ça devient vite une habitude, et ça impacte beaucoup l’équilibre de vie familiale. De plus, le travail qui semble devoir être fait est relativement infini. Ça n’est pas facile, mais il faut être vigilant avec ça.”

Combien de personnes autour de nous travaillent comme des folles, y laissent leur santé, parfois leur famille, pour en retirer quoi ? Plus d’argent que l’on n’a pas le temps de dépenser ? De la reconnaissance ? De qui ? De son patron, mais en laissant sur le carreau un enfant qui attend 5 minutes de partage ?  Je pense sincèrement que la vie est une question de choix et que l’on doit apprendre que “choisir c’est renoncer.”  Alexandre, j’aurais dû l’écouter… J’ai bossé des soirs et des week-ends entiers quand les enfants ont été plus grands, j’ai laissé partir mon mari (ex-mari aujourd’hui) en week-end avec nos enfants pour travailler et en retirer quoi ? Un merci du patron vite fait en passant ? Mais aussi un mari et des enfants tristes de ne pas partager des moments de vie qui étaient importants… Aujourd’hui je suis heureuse dans tous les domaines de ma vie, j’avance vers mes objectifs, mon entourage est épanoui et je vis intensément chaque moment.


LA SOCIÉTÉ AUJOURD’HUI

Aujourd’hui, tout vouloir et tout concilier, à n’importe quel prix et au détriment de sa propre santé, n’est pas un but en soi, et pourtant… Statistiquement, la société demande plus aux femmes, dans la sphère privée et professionnelle. Les femmes sont entrées dans le monde du travail sans pour autant que les hommes ne rentrent plus dans la sphère privée. Même si les choses bougent, cela n’est pas encore rentré dans les mœurs. Nous sommes en Juin 2018 et 2 marques de lessives et électroménagers font passer des messages publicitaires pour inciter les hommes à participer d’avantages aux tâches ! Autre exemple, le congé paternité n’est encore que très peu pris par les hommes.

La société se retrouve encore face à des inégalités, ancrées dans l’inconscient collectif.
Une femme carriériste, qui est amenée à être absente de la maison, sera qualifiée de mauvaise mère, de mauvaise épouse, cela est dit par des hommes mais également par des femmes souvent dures entre elles souvent parce qu’elles-mêmes y ont laissé des plumes et ne font pas spécialement de cadeaux à leurs homologues. Un homme dans la même situation sera juste… un homme qui fait tourner la boutique et qui nourrit sa famille. En plus de cette pression, les femmes subissent les normes esthétiques que renvoient les médias, la télévision. Elles doivent correspondre à des critères de beauté et pour cela beaucoup sont prêtes à se torturer à coups de régime, de chirurgie esthétique, à se contraindre ou alors à subir de ne pas rentrer dans le moule et à se renfermer sur elle-même se privant ainsi de vivre.

Cela est bien sûr, sans compter sur les chamboulements physiques liés aux grossesses, aux accouchements, à l’allaitement, aux règles… Les femmes sont attendues sur tous les tableaux et sont très exigeantes envers elles-mêmes. Souvent les femmes se fixent des modèles inatteignables et épuisants, des normes masculines du pouvoir, telles que le présentéisme à outrance et l’esprit de compétition, alors que ça n’est tout simplement pas dans leur nature. Comme le dit un proverbe africain “il faut un village tout entier pour élever un enfant”. Mais les femmes continuent de tout vouloir, persiste à être présente dans tous les domaines et, bien sûr, à vouloir tout réussir toutes seules. Comme si elles avaient besoin d’en faire plus pour égaler leurs homologues venant de Mars… et en pensant que c’est normal ! Or cela demande un minimum de gestion et d’organisation.

Je suis certaine que cela va vous parler :  » Je suis sous l’eau « ,  » Je ne touche pas terre « ,  » Je suis débordée  » “ je suis épuisée…  »

Reconnaissons que ces formules sont archi pratiques et que pas une journée ne se passe sans les utiliser pour tout et n’importe quoi. Bien sûr que c’est vrai, que cet agenda est bourré à craquer, pas de doute là-dessus. Mais cessons de croire qu’être trop occupé est un signe de réussite : cette phrase très juste. A force de toujours répéter la même chose, plus personne n’y croit. Pour se respecter aussi, c’est à dire donner de son temps à ceux qui en demandent. Trouver du temps, même un tout petit peu, ce n’est pas si compliqué, c’est aussi une question d’envie et de priorités. Choisir c’est renoncer me répétait une amie et j’ai compris que c’était très vrai.

Mesdames, nous savons toutes que nous sommes fortes, courageuses, déterminées, multitâches, efficaces… Parfois nous nous le disons entre nous, lors de nos dîners entre filles, parfois nous tentons de convaincre nos compères masculins. Certaines essaient de tout gérer mais beaucoup se débattent, elles entendent une petite voix qui répètent que ça n’est jamais assez ou elles ressentent souvent de la culpabilité. Tout gérer ça s’apprend et malheureusement concilier et choisir d’avoir une vie professionnelle, privée, amicale et familiale épanouie ne remonte pas à si loin.
Nos mères, grands-mères sacrifiaient obligatoirement un pan de leur vie. Le constat est simple : la vie est courte, à vous de choisir quels sont vos vrais désirs, ce qui vous rend heureuse, prenez-vous seulement le temps d’écouter votre musique intérieure ?

Être positive, c’est primordial. Oui les épreuves existent et feront toujours parties de notre vie, mais gardons à l’esprit qu’elles sont là, de passage tout comme les orages et que les solutions pour les surmonter existent. Elles sont également là pour nous apprendre sur nous-même et sur la vie.
Sans la pluie, point de soleil. Sans l’hiver, point d’été. Soyez moins à regarder la télévision, les informations, les magazines people, tout cela n’est là que pour vous enfermer dans le négatif, la comparaison, source de stress, de tensions. Aujourd’hui, est ce que vos actions reflètent la personne que vous souhaitez être ?

Lorsque l’on a un objectif, un challenge qui nous pousse à nous dépasser, cela nous demande des efforts mais cela inspire nos journées car il va chercher au plus profond de soi. Le stress que nous ressentons est rarement lié à celui-ci, il est plutôt lié aux journées qui s’enchaînent du lever au coucher, au travail, aux courses, aux missions que l’on repousse sans cesse… le tout à un rythme infernal. A cela s’ajoute les informations négatives, la vitesse des réseaux sociaux, nous sommes submergés. Tout cela prend du temps et nous repoussons de plus en plus loin ce qui nous tient réellement à cœur. Ainsi au lieu de nous sentir engagé dans notre vie et de se sentir vibrer, connecté à un but nous coulons doucement et nous nous éteignons.

 – TOUT COMMENCE PAR S’AIMER SOI-MÊME –

Souvent notre éducation ne nous a pas appris à nous aimer, l’amalgame est souvent fait entre :

– l’égoïste qui ramène tout à lui,

– l’égocentrique qui pense que le monde tourne autour de lui,

– le narcissisme qui pense qu’il est le monde.

A l’inverse celui qui s’aime est ouvert aux autres.  S’aimer, c’est pouvoir établir des rapports sains, d’égal à égal avec autrui. Lorsque l’on est mal dans sa peau, irrémédiablement les relations seront faussées et nous recherchons l’amour que l’on n’a pas pour soi chez les autres, avec un risque de dépendance affective. Il arrive également que l’on puisse se montrer très dur pour cacher sa faiblesse et se protéger. Apprendre à s’aimer permet d’avoir des relations équilibrées : “j’ai besoin des autres mais eux aussi ont besoin de moi”

Gardez cette image en tête : Vous êtes dans un avion avec votre enfant à côté, l’avion traverse une zone critique et les masques à oxygène tombent. Quel est votre premier réflexe ? Je suis certaine que vous mettez le masque à votre enfant. Je me trompe ?

ERREUR, les consignes lorsque l’on prend l’avion sont claires, si vous manquez d’oxygène et que vous vous retrouvez incapable de respirer, qui va s’occuper de votre enfant ? Le premier réflexe à avoir, c’est donc de mettre son propre masque pour ensuite mettre celui de votre enfant.

Le message est sans appel : Prenez soin de vous, prenez du temps pour vous. Ça n’est pas être Egoïste, c’est se donner de l’attention, de l’amour pour mieux en donner par la suite à son entourage.

Pour s’aimer réellement, il va falloir apprendre à faire taire son égo. Nous sommes tous animés par une volonté de puissance, de paraître et de pouvoir. Et c’est normal, nous sommes des êtres humains.

Il est important de prendre le temps de se connaître afin que notre égo, ou comme j’aime l’appeler, notre “petit moi” ne tienne plus les rennes de notre vie. Il est également nécessaire de s’accepter dans toutes nos dimensions, avec nos qualités et nos faiblesses. Alors prête à vous accorder du temps et de l’attention ?

SANDIE VERDURE

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