Je suis tellement heureuse de vous présenter le témoignage de Sandrine cette célèbre Astrologue pour la sortie de son dernier livre !
J’ai eu la joie d’être interviewée par elle…
J’ai le souvenir d’un moment délicieux.
Mais surtout sa science et son intuition sont des pépites…
Je vous laisse la découvrir, elle et son dernier ouvrage.

Il me semble que je suis née avec la tête dans les étoiles. J’ai toujours été un peu ailleurs. De nature calme et contemplative, j’étais cet élève qui regarde par la fenêtre et qui rêve. Je m’évadais par l’imagination, la lecture ou le jeu dans mes pensées, fidèles compagnes d’une petite fille née, sous le signe du Verseau, un 23 janvier 1973 à Bruxelles.

Mes parents étaient comédiens, j’ai longtemps voulu faire comme eux, monter sur les planches à mon tour afin de briller sur scène. Tout me semblait plus merveilleux sous le feu des projecteurs. Se cachait derrière ce désir, une quête ardente de reconnaissance et un besoin prégnant de compliments en provenance de ma maman. Je rêvais qu’elle me regarde avec émerveillement… Que ses yeux soient tout amour, comme l’étaient ceux de ma mamy pour sa fille, ma maman. Mais ma maman était une femme de principes à la structure rigide, elle ne voulait pas me donner de mauvaises habitudes. Je me souviens qu’elle courrait après le temps et l’argent. Mon père était homme à se laisser vivre, il aimait prendre du bon temps, taquiner la bouteille, profiter de la vie et de l’instant. La femme qu’était ma mère était déçue par l’homme qu’était mon père. Il manquait d’envergure, il n’était pas assez entreprenant, un peu trop fainéant et parfois si violent. J’ai appris des femmes de ma famille « que l’on ne pouvait pas compter sur les hommes, qu’ils sont dangereux, voire inutiles » … Aujourd’hui, tout mon travail repose sur la guérison des messages transmis et appris. Il est temps de guérir les blessures du féminin et du masculin.

A 15 ans, le voile des illusions du couple que formait mon père et ma mère s’est déchiré. Une époque bénie où le divorce de mes parents a permis que je me rapproche de la mère icône que j’aimais tant idéaliser. Elle était la solidité, le roc, le pilier du clan féminin que nous formions désormais avec ma sœur et notre mamy. Depuis ma plus tendre enfance, ma grand-mère était la douceur et la tendresse, elle avait pour ma sœur et moi-même un amour inconditionnel. Nous étions ses petites filles chéries et nous savions, au plus profond de notre cœur, que rien au monde ne saurait remettre en cause cet amour. Avec ma maman, il n’y avait pas cette profonde certitude, ce sentiment sécurisant d’amour absolu et acquis à jamais. Je lisais souvent le mécontentement dans son regard face à mes notes plutôt moyennes. Hélas pour moi, je n’avais pas le goût de l’effort, l’école m’ennuyait, elle avait très peur que je devienne comme mon père.

Écartelée entre le besoin d’exister à ses yeux et celui d’être moi-même, quitte à lui ressembler, j’eu bien du mal à trouver ma propre place et à construire mon identité. Encore aujourd’hui, ma quête de reconnaissance me pousse à performer pour avoir le sentiment d’exister et d’être aimée. Je m’oublie pour ne pas être oubliée.

A 16 ans, ma maman m’offre une consultation d’astrologie chez un astrologue reconnu en Belgique. C’est mon cadeau d’anniversaire. Elle venait de faire le sien dans le cadre d’une embauche professionnelle, elle était bluffée. Cela faisait quelques temps que, de mon côté, je m’intéressais à l’astrologie, mon professeur de flamand nous ayant initié à cet art ancestral à l’occasion d’un cours soi-disant destiné à nous apprendre les signes du zodiaque en néerlandais. En réalité, ce fût ma première initiation. Enfin, des réponses, des clés de compréhension du mode de fonctionnement humain. Le mode d’emploi de la vie sur terre, celui que je cherchais depuis toute petite, lorsque ma tête partait dans les étoiles.

Cette première consultation d’astrologie fût ma seconde initiation. Avec une dextérité impressionnante, un homme d’une soixantaine d’années dessinait sous mes yeux des traits et des symboles qui chantaient la musique du Cosmos. Il me parla de moi, de ma personnalité profonde, de mes forces et faiblesses. Je me souviens avoir été déçue, je n’avais pas un thème de comédienne. J’étais vraiment contrariée. Cet homme était trop péremptoire ! Qu’importe son analyse, j’allais aller à la rencontre des étoiles qui me fascinaient depuis mon enfance par moi-même !

Ma maman m’offrit donc mon premier livre d’astrologie, que j’ai encore. Ses pages m’ont accompagnées jusqu’à ce que j’entreprenne des cours d’astrologie quelques années plus tard, à 23 ans. Tout résonnait en moi, enfin j’avais la possibilité de me définir et de me comprendre sans me juger ou me sentir dépréciée. J’étais ceci ou cela et c’était inscrit quelque part dans une sorte de bibliothèque cosmique aux symboles riches et tellement parlants. A la lecture de mon thème, je comprenais qu’il ne fallait pas que je fasse pour être et encore moins que je joue un rôle… J’avais juste à être. Je ne savais pas encore que cette prise de conscience allait m’amener, au fil des années, à m’aimer sans complaisance mais avec bienveillance.

L’astrologie m’a enseigné que nous ne formons qu’un avec le divin, que nous ne sommes pas ce que nous croyons être, qu’il est important de ne pas nous identifier aux blessures que nous avons vécues, elles ne sont pas notre Moi profond, notre Être réel. Nous avons des comportements inadaptés qui sont des adaptations voire des sur-adaptations, mais nous ne sommes pas ces comportements. Nous pouvons apprendre, nous sommes venus sur terre pour cela. C’est le sens de notre évolution. Sur le chemin de la vie qui n’est pas linéaire, nous avançons en spirale vers notre propre lumière, à la recherche d’un nouvel art de vivre et d’une façon plus consciente d’habiter le monde. Nous avons soif de liberté, de sagesse et de bonheur au-delà des désirs, des attentes et des faux besoins de nos egos emprisonnés dans le monde de la souffrance et du manque de reconnaissance.

L’Univers est un vaste champ d’amour qui nous accueille, nous comprend et nous accepte tels que nous sommes. Nous sommes des filles des étoiles, des fils des étoiles. Tout vibre et résonne dans le Cosmos, nous pouvons nous appuyer sur l’énergie universelle d’amour qui est autant à l’extérieur qu’à l’intérieur de nous. Nous ne faisons qu’un avec le macrocosme et le microcosme. Nous ne sommes séparés de rien, l’ombre et la lumière ne forment qu’une seule et même énergie. Il existe un monde invisible qui sous-tend le visible, un avant plan et un arrière-plan, le monde du manifesté, du réel et du palpable et le monde du non-manifesté, de l’irréel, de l’impalpable. Le relatif et l’absolu. Ces plans s’entre-mêlent et se juxtaposent en permanence, ils n’existent pas l’un sans l’autre, et au fond, ne diffèrent pas l’un de l’autre.

La Lune, grande gardienne de nos rythmes intimes et des mouvements intérieurs qui nous habitent, danse dans le ciel avec son frère Hélios, le Soleil pour nous rappeler que la vie est cycles vie-mort-vie. Nous sommes traversés par l’énergie des douze signes zodiacaux, avec la même puissance que le printemps, l’été, l’automne et l’hiver. Ces états d’âmes vibratoires nous permettent de nous relier, à chaque Pleine Lune et à chaque Nouvelle Lune, à l’Esprit de la saison astrologique traversée. Nous pouvons, avec notre cœur et notre âme, écouter le chant des planètes. Elles sont nos alliées d’évolution, des énergies qui nous rappellent le sens de notre incarnation. Si nous entendons leurs messages, l’accueillons sans résister, tout dans notre vie, se fluidifie et s’allège. Nous cessons de nager à contre-courant, de croire que la vie est un vaste champ d’obstacles à éviter. Nous vivons pleinement au lieu de survivre, la peur est remplacée par l’amour et la curiosité.

Entre force et passion, nous ne cherchons plus à vivre une vie confortable, nous menons une vie passionnante, remplie de surprises, d’émerveillement, de dépassement et d’élans créatifs ! Nous la co-créons, comme je le dis dans mes livres, avec les étoiles, la Lune, tout ce qui est et tout ce que nous sommes, sans restrictions.

SANDRINE VERRYCKEN

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– Son Site : www.astroetik.fr 
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– Son Livre « Rituels de femmes pour créer sa vie en 12 lunes »