Dans le Roman « Au Nom du Corps », qui connaît un vif succès et que certains qui lisent ces mots ont déjà lu, Charline l’héroïne du livre vit une immense crise existentielle, financière et amoureuse.

Aujourd’hui, il semble qu’il n’y ait pas que Charline qui vive ce genre de crise.

La crise est même mondiale…

Peut être même que vous aussi, vous êtes en train de vivre une telle crise… N’est-ce pas ?

Le fait de vivre une crise n’aurait-il pas un sens bien plus profond que ce que l’on pense de prime abord ?

C’est ce que je me propose d’aborder comme thématique dans la conférence sur Internet du 30 Mai à 20h ( Cliquez ici pour vous inscrire )

On range souvent la crise, comme quelque chose de mauvais. On veut surtout éviter de la vivre. On parle de crises de la quarantaine, de dépressions, de burn-out, de catastrophes financières ou pires encore…

J’ai envie moi, de donner de la crise une autre lecture, bien plus positive que ces termes qui laissent penser que ce qui est à l’œuvre ne joue pas en notre faveur.

Par exemple, derrière le mot dépression, on voit que se profile déjà le fait de lâcher la pression, de dégager le poids que l’on s’est mis sur le dos.

Et si on va plus loin, on peut imaginer même que le processus de la crise ou même de la dépression, va au final laisser jaillir quelque chose au fond de nous qui était endormi, qui était enfoui ou oublié.

Et si finalement la crise n’était que le seul moyen pour réveiller une chose essentielle de nous-même qui était tapie au creux de nos ventres et de nos coeurs…? Et si la dépression n’était que le seul moyen que le corps ait trouvé pour parler de son mécontentement ?

Et si j’allais même plus loin  ?!

Et si la  crise n’arrivait finalement que parce qu’il n’y avait pas d’autres choix que de casser des armures que l’on auraient érigées autour de notre vivant, ou de notre essence ? Et si la crise n’arrivait que pour nous dire : « Et Oh !!! T’es à côté de la plaque mon gars ! ou ma fille !  »

Ce serait en fait comme l’effet cocotte minute ! Les crises laisseraient jaillir ce qui a été comprimé trop longtemps…

 

Et nous on est super forts pour comprimer, n’est-ce pas ?

Au moins en crise : on pleure, on hurle et on trépigne !

Au moins en dépression, on ne se force pas à faire des choses que l’on ne veut pas faire !

Et finalement ce qui aurait été comprimé trop longtemps ? Qu’est ce que c’est au final ?

C’est la vie, Bordel !

C’est le vivant, c’est notre pépite et notre unique ! C’est notre graine profonde !

Et les émotions négatives qui sont là, ne sont sont uniquement là, que pour nous remettre en liens avec nos besoins profonds que l’on avait oubliés.

Nos colères nous mettent en lien avec nos identités bafouées.

Nos tristesses nous reconnectent avec nos besoins de partage.

Nos peurs nous reconnectent avec nos besoins de préparation ou de protection vitale…. etc…

 

Le phénomène de crise ce n’est au final que de la vie, de la vie  qui cherche ENFIN un passage… Et la crise, c’est le seul moyen que la vie ou que la nature ait pour trouver ce passage dans nos barricades bien trop solides !

Je m’explique …

Nous sommes censés vivre sur terre en accord avec notre nature et notre vérité intérieure.

Nous sommes censés nous connecter à notre propre graine. Nous sommes censés la ressentir, la cultiver. C’est de notre responsabilité.

C’est cela que je nomme l’amour de soi ; ou être en lien avec sa force et sa flamme intérieure.

Si nous nous connectons à elle , nous dégageons une forme particulière d’énergie… Si nous la cultivons et la faisons fleurir, quand nous l’offrons aux autres, elle est chargée de nutriments et nourrit le monde…

Parce que cette graine, cette flamme, cet élan vivant, c’est notre nature et que c’est même LA NATURE, cette dernière reprend toujours ses droits à un moment donné ou à un autre, si nous l’oublions…

Si nous sommes en lien avec notre graine ou notre pépite, en général tout sonne juste… Si nous sommes loin d’elle, tout ne devient plus que lutte et bagarre…

Quand nous sommes déconnectés de notre graine, un processus s’active pour détruire ce que nous avons construit autour d’elle. Ces constructions nous avaient empêchés de la sentir et de nous y relier. Ces constructions nous avaient enfermés et rigidifiés. Des barricades s’étaient érigées autour de notre élan vibrant. Et c’est donc, je crois dans ces cas précis d’évènements malheureux, l’amour lui-même qui cherche a s’incarner plus intensément, même s’il prend la forme d’une destruction, d’une crise, d’une séparation, d’une faillite ou même d’une maladie…

En fait, à un moment où un autre tout conspire pour que nous puissions nous mettre en lien avec notre pépite, notre nature, notre force créative. C’est presque un passage obligé… Parce que la vie avance toujours vers le meilleur de nous, parce que l’amour cherche toujours à nous conduire vers un niveau de conscience plus élevé. Même quand rien ne tourne rond, tout joue en notre faveur… C’est le sens même de la crise !

Mais à ce moment précis, un choix nous est demandé.

— Prendre le statut de victime et accuser le monde entier de ce qui nous arrive… Chercher un coupable et le faire disparaître pour que cette crise s’arrête… Prendre des anxiolytiques pour éviter de sentir notre force de vie qui cherche un moyen de s’exprimer…

— Ou, comprendre ce qui est à l’œuvre… Prendre la responsabilité de ce qui est en train de se passer pour enfin se transformer de l’intérieur…

C’est exactement ce qu’il se passe pour Charline, l’héroïne du roman « Au Nom du Corps ». Elle est complètement à côté d’elle-même et de ses élans de vie ; et tout l’univers va conspirer pour détruire ce qu’elle s’est acharnée à construire dans la lutte, loin d’elle-même et de sa pépite.

Elle a le libre arbitre d’accuser tout ce qui l’entoure, ou de s’engager dans son processus de transformation.

Plus elle lutte, plus les choses deviennent compliquées. Ses seules options, c’est changer ou continuer de subir les assauts de la vie qui lui viennent de toute part : divorce, trahison, abandon, faillite…

En fait, le processus de transformation et de rencontre avec la force créative de l’univers suit une dynamique qui lui est propre.

La première force à l’œuvre est la force de la destruction, du démantèlement et de la crise…

On a tendance à vouloir écarter cette force là, en la jugeant comme négative, ou comme étant l’œuvre du malin, alors qu’elle est une des plus grandes forces qui gouvernent le monde !

Quand les feuilles tombent au printemps, quand elles se désagrègent pour former des nutriments pour les sols ; quand le soleil se couche pour laisser place à la lune ; quand l’hiver arrive ou que la nuit tombe ; croyez-vous que cela soir l’œuvre du diable ?Dans la nature, ce processus de mort est magnifique, car il n’y a pas de résistance ou de lutte face à ce qui EST et à ce qui DOIT ÊTRE…

Charline, elle doit laisser mourir ce qui a fonctionné un temps, mais qui n’a plus lieu d’être dans sa vie. Mais, elle s’accroche et ne veut rien laisser partir. Elle s’attache, résiste et lutte. Son mental rentre en combat avec la force de vie qui est à l’œuvre… Elle ne laisse pas partir ce qui doit mourir, comme la nature sait si bien le faire. Elle refuse le cycle qui s’enclenche, et qui fait pourtant partie du mouvement de la vie.

Et parce qu’elle a refusé ce cycle pendant de trop nombreuses années, la crise est énorme ! À la mesure de ce qu’elle a renié et refoulé… À la mesure de sa lutte contre le vivant… À la mesure de l’oubli d’elle-même.

Comme Charline, nous procédons souvent tous de la sorte. Nous résistons contre les changements qui pourtant pourraient nous être bénéfiques, dans le seul but de garder une pseudo-sécurité qui nous déconnecte du vivant.

Par nature, la vie circule et la sécurité rigidifie… Charline s’est rigidifiée. Elle s’est accrochée à son vouloir pour paraître, plutôt que sentir son vivant et son intime.

Comme Charline, dans ce monde où l’action, la volonté et la réussite ont seul droit de citer, nous avons tous souvent construit des barricades autour de notre belle graine. Où même pire, nous avons construit des édifices qui sont en totale contradiction avec ce que nous sommes vraiment.

Voilà pourquoi, beaucoup vivent aujourd’hui des crises sans précédent. Voilà pourquoi aujourd’hui le monde craquelle et se fissure…

Voilà pourquoi beaucoup sont en colère et frustrés ; et voilà pourquoi beaucoup accusent la terre entière de ne pas être heureux ou heureuse.

Voilà pourquoi tout s’écroule dans leurs vies comme un château de cartes !

 

« Ne luttons pas contre la vie, même si elle a pris la forme d’une mort et d’une descente apparente…

Imaginez un cœur qui après sa phase d’expansion refuse de se contracter…

Imaginez le jour qui refuse que la nuit arrive…

Imaginez l’été qui s’étire et refuse l’hiver…

Imaginez l’expir qui refuse l’inspir…

Imaginez que l’on refuse de dormir après des jours de veille…

Imaginez qu’après l’action, il n’y ait pas de phase de repos…

Imaginez qu’après le soleil, on ne voit pas la lune ou la nuit… 

Refuser une polarité sous prétexte qu’elle est plus obscure, plus froide, plus endormie, plus contractée, plus lente, plus secrète, plus solitaire, plus vide, nous place dans le refus du mouvement cosmique de l’univers entier, dans le refus du mouvement des planètes, dans le refus des mouvements des vagues et des marées dans l’océan, dans le refus de la naissance du Big Bang lui même, dans le refus de Dieu et de sa création…

 On ne trouve pas la paix, dans le refus des bruits de la vie…

On ne trouve pas la lumière en tournant le dos à l’ombre…

On ne trouve pas la sagesse en se moquant de la folie…

On ne trouve pas la joie en refusant nos pleurs…

On ne trouve pas la vie en fuyant la mort… 

Reconnaître la vie pour ce qu’elle est enfin, nous conduira enfin vers notre destin… »

CAROLINE GAUTHIER

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