Catherine un beau jour sur Facebook m’a proposée de me faire mon analyse personnalisée en Astro-Psychologie…
J’ai adoré cette approche et mon profil s’est avéré très juste et très intéreessant… Son parcours et la sagesse qui se dégagent de ses écrits, méritent qu’on s’y attarde. Je vous laisse la découvrir.

 

Ce que certains percevront comme un scandale, mes parents l’ont vécu comme une évidence. Je suis en effet le fruit d’un amour défendu entre une âme rebelle, révolutionnaire, un tantinet féministe et  un prêtre catholique,  de trente années son aîné. J’ai donc grandi au rythme de deux générations, sous l’exemple de deux tempéraments opposés mais très attachés l’un à l’autre et très complémentaires.

Mon père – prêtre défroqué comme vous l’aurez compris – était un penseur, autoritaire tout en ayant le cœur sur la main, attaché à des principes de vie très établis, pudique dans ses sentiments, en quête d’un sens à donner à la vie, écrivain à ses heures perdues, dans le don de soi pour les autres. Il n’affichait que rarement ses émotions et montrait toujours un sourire en guise de bienvenue aux personnes qu’il croisait. Ma mère est créative, inventive, elle a un sens inimitable du contact, elle adore exercer des activités que l’on pense réservées à la gente masculine… ce qui n’est pas étrange quand on sait qu’elle a dû renoncer à devenir professeur de gymnastique ou à entrer dans l’armée car ces postes étaient alors réservés aux hommes.

Mon père adorait méditer, lire, écrire, cuisiner quand ma mère, elle tronçonnait, construisait, inventait, imaginait, mettait en œuvre, parlait…Tous les deux ouverts aux autres, généreux, avides de liberté, respectueux de chacun.

Ils m’ont appris avant tout combien ma liberté était précieuse dans la vie, combien il ne fallait jamais juger quelqu’un sur les apparences mais toujours chercher à comprendre le pourquoi du comment, combien la vie est belle et précieuse et qu’il faut savoir observer, apprécier, être reconnaissant de tout et de tous, combien notre milieu est éphémère et qu’il cache certainement un ailleurs qu’il nous appartient de construire dans notre for intérieur… Mon enfance m’a préparé à la tolérance, au sens de la justice, à l’originalité, à l’empathie, à l’altruisme, au partage, à l’expression de soi, à l’importance de croire en soi et de réaliser ses rêves.

A la maison mon père qui rêvait de fonder ce foyer que l’église catholique  lui interdisait prenait très à cœur notre éducation. Ma mère, imprimeur, était quant à elle, le plus clair de son temps derrière ses machines ou au contact de ses clients. Cette organisation familiale peu commune pour l’époque a déclenché en moi un besoin de liberté,  d’épanouissement professionnel  et d’égalité dans le couple.

Ils m’ont raconté que j’ai été conçue dans un déménagement et je m’amuse à penser qu’ils ont ainsi marqué mon histoire car je n’ai cessé de déménager dans ma vie, le plus souvent non par choix personnel, mais par obligation. D’ailleurs, je suis incapable de dire d’où je viens. A cette question, je réponds que je suis issue des lieux qui m’ont façonnée et où j’ai appris le sens de l’adaptation, le renoncement à une vie stable et rassurante ainsi que le sens de l’amitié.  

A mes côtés, ma sœur aînée qui n’avait pas vraiment apprécié ma naissance, m’a toujours considérée comme une rivale. Pour l’anecdote, elle avait refusé de me voir à la maternité, préférant découvrir tous les bébés de genre masculin, pensant qu’il y avait une erreur car ma mère s’était toujours entendue prédire qu’elle accoucherait d’un garçon. Mon père aussi était déçu…

Enfants, les tensions avec ma sœur étaient quotidiennes. Mes parents étaient très occupés par leur entreprise. Elle avait la responsabilité de veiller sur moi et prenait son rôle très au sérieux mais avec autoritarisme et sévérité. J’en souffrais car j’admirais cette sœur qui réussissait tout ce qu’elle entreprenait et j’aurais tout fait pour qu’elle me témoigne de l’amour.

Je suis donc devenue un garçon manqué, garçon que tous attendaient à l’exception de ma grand-mère maternelle que je retrouvais chaque été avec plaisir dans le nord de la France… Je n’avais peur de rien, je me régalais à jouer dans les arbres, mon meilleur ami était mon vélo, mes camarades de jeu le plus souvent des garçons. Jusqu’au jour où je suis entrée en dernière année de maternelle…

Mon chemin a croisé celui d’une maîtresse d’école qui m’avait prise en grippe. Tout était prétexte pour me punir, me montrer du doigt, m’humilier, me mettre de côté et surtout effacer ma personnalité ouverte, gaie, heureuse, bavarde, curieuse de tout et de tous. C’était une époque où l’on n’osait prononcer des mots qui feraient scandale… Je me suis donc enfermée dans ma bulle, j’ai pris du poids et je suis devenue timide, ma confiance et mon estime de soi se sont  envolées.

A la maitresse d’école primaire a succédé au collège ce professeur de gymnastique qui se moquait de ma maladresse due à mon embonpoint et qui m’obligeait à montrer les exercices à faire devant la classe sous les moqueries de mes camarades. Il y a eu aussi Cécile, cette jeune fille au caractère si affirmé et qui m’a harcelée en troisième. Et puis, le père de mon premier enfant – que j’ai eu à 20 ans -, un pervers narcissique violent avec qui j’ai partagé quelques années de ma jeunesse.

Résultat  de cette première tranche de vie, j’ai  totalement perdu confiance en moi. Lorsqu’on perd confiance et que l’on ne s’aime pas soi-même, nous tombons facilement dans la dépendance affective et sommes la proie facile de toute personne en quête de domination et de pouvoir.

J’ai composé avec les autres, fait semblant, tout fait pour me faire aimer et accepter, me suis effacée pour le bien-être des autres, donné sans savoir recevoir….

Il y avait en moi deux Catherine, l’une angoissée, pessimiste, dépressive, hypersensible, timide, à fleur de peau, qui pleurait devant la souffrance des autres ou pour un rien qui me touchait au vif… et l’autre gaie, optimiste, volontaire, combative, joyeuse, qui riait de tout, capable de voir le meilleur en chacun.

Mon équilibre je le trouvais dans mon activité, car j’ai toujours mis un point d’honneur à travailler, je savais que mon activité, c’était ma liberté.

La personne qui m’a permis de résister et de ne jamais effacer complètement ma vraie nature a été ma grand-mère maternelle. Quand on est hypersensible – et c’est bien mon tempérament – on a besoin plus que d’autres d’être compris, encouragé, respecté dans notre nature et c’est ce qu’elle m’a offert dans mon enfance.

Je sais aujourd’hui que chaque difficulté est contrebalancée par une opportunité, un don, une capacité. Ainsi – sans doute  parce que  j’ai dû faire semblant et me mettre de côté – j’ai développé la capacité de voir le meilleur en chacun, la volonté de ne laisser personne passer à côté de sa vie et de ce qu’il a de plus précieux, sa personnalité et les rêves qui en découlent.

Les expériences de nos vies peuvent être vues comme des masses qui nous assomment ou comme des tremplins qui nous grandissent. Il ne sert évidemment à rien de s’opposer, de refuser, de ressasser, d’être dans le ressentiment permanent… Il est utile d’accepter, de lâcher prise, de faire confiance, de comprendre que chacun fait avec les moyens qu’il a… et de pardonner.

C’est mon instinct de survie qui m’a permis de découvrir combien nous sommes riches de potentialités incroyables, combien nous pouvons nous relever face aux situations difficiles. Pendant longtemps, je n’ai pas cru en moi, mais le cours de ma vie, fait de multiples changements de cap imprévus, s’est chargé de me prouver combien j’avais tort. Elle nous offre de nombreuses occasions de comprendre les conditions importantes à notre réalisation…

Mark Twain disait : « les deux jours les plus importants de la vie sont le jour où vous êtes né et le jour où vous comprenez pourquoi ». A chaque nouveau tournant, je cherchais la réponse à ce pourquoi ? Je savais que cette réponse était la clef pour accéder à un «équilibre » de vie, à une forme de sérénité. J’étais persuadée que mon équilibre et mon bonheur dépendaient de mon activité en premier lieu. D’acquérir coûte que coûte une indépendance financière, de devenir mère, de construire un foyer familial stable, de devenir propriétaire… J’allais m’épuiser à tenter de satisfaire tous ces besoins. J’étais dans l’erreur ou plutôt, dans l’apprentissage.

Et grâce à cette succession de désillusions et de reconstructions, je comprenais finalement que je faisais fausse route. A chaque fois que je perdais un des éléments sur lesquels je bâtissais mon identité, je m’écroulais parce que je pensais n’être plus rien du jour au lendemain. Et pourtant, j’étais encore debout à devoir faire face à de nouvelles situations.

Nous tous autant que nous sommes, ne cherchons-nous pas quel est le sens de notre vie ? Au fond, ne serait-il pas une chasse au trésor, notre trésor ? Y parvenir, c’est à coup sûr comprendre, accepter, respecter notre nature profonde, ce cadeau unique qui nous est offert et qu’il nous appartient d’exprimer et de faire évoluer avec et au milieu des autres (qui nous sont essentiels pour notre équilibre).

Ainsi, je me suis faite la promesse de trouver la méthode idéale pour ne plus voir les autres passer à côté d’eux-mêmes, de voir le meilleur d’eux-mêmes.

J’ai décidé que mon exemple servirait à vous aider. C’est pourquoi je ne changerai pour rien au monde mon regard positif, bienveillant et compatissant sur autrui. Je percevrai toujours la personne fabuleuse que vous êtes et qui mérite de mieux se réaliser et d’exister pleinement.

Pour structurer ma méthode, j’ai choisi l’astro-psychologie. Cette science que j’ai découverte m’a d’abord offert une rencontre unique avec moi-même. Elle m’a donné les moyens de comprendre l’origine de mes difficultés. J’en ai fait par la suite une thérapie qui permet de prendre conscience, de déculpabiliser, de se libérer, de trouver les moyens d’avancer dans le respect de soi-même. L’occasion de se réconcilier avec soi-même pour ne plus passer à côté de sa vraie nature. J’ai alors fondé Anazao, société qui porte ma méthode.

L’astro-psychologie permet d’exposer, d’éclairer. Elle positive, rassure et encourage. Je l’apprécie car elle laisse la liberté à chacun de choisir d’être ou de faire en toute connaissance d’éléments précis, ce qui garantit son efficacité et l’éloigne de toute forme de prédiction comme certains pourraient le penser.

Je me réjouis de pouvoir rallumer ces étincelles pour faire briller les personnes selon leur lumière. Les amener à voir ce qu’elles sont vraiment, à s’accepter, à s’aimer, à prendre soin d’elles-mêmes. Les voir vivre une vie épanouissante est la mission qui m’anime. J’offre aujourd’hui des programmes d’accompagnement sur mesure et des analyses personnalisées intemporelles, qui donnent un nouveau sens à la vie, à votre vie !

Catherine Kergal Roelandt

 www.anazao.fr

Une séance motivation offerte chaque semaine : http://www.anazao.fr/la-seance-motivation/

Le Programme exister, un rendez-vous avec vous-même : http://www.anazao.fr/l-analyse-de-soi/