Carmen réalise des choses extraordinaires…
Des Mandalas Vibratoires personnels qui vont vous révéler vos mandats d’âmes…
La façon dont s’est invitée cette activité dans sa vie est juste magique.
Il était important pour moi de vous partager son parcours, pour vous montrer
à quel point la vie peut être magique quand on est alignée…


De la petite fille qui cherchait l’extraordinaire dans la vie à la femme qui vit l’extraordinaire au cœur du quotidien.

Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les Dieux

– Qu’est-ce ça veut dire « se connaître » ?
– « Naître avec »
– Ah bon ? La naissance ne suffit donc pas ? Il se passe encore des choses après ?
– Oui, c’est s’incarner, vivre dans un corps tout ce qu’il a à vivre.
– Ah bon ? Et c’est quoi, ce corps ? Est-ce que je suis ce corps ?
– Non, tu n’es pas ce corps. C’est un véhicule pour voyager dans la matière. Il est composé de différentes densités, les unes sont denses et solides comme les muscles, les os, etc… ; les autres plus subtiles, comme la psyché.
– Et moi, qu’est-ce que je suis ?
– De l’Essence divine qui vient expérimenter l’aventure humaine.
– Mais alors, comment fait-on quand on sent que la mort n’existe pas, quand on aspire à la Beauté, à l’Amour et que tout ce qui nous entoure reflète exactement l’opposé ?

Voilà les préoccupations qui occupaient mon esprit dès le plus jeune âge. Je rêvais que je me réveillais dans une autre famille, dans un autre monde, que j’avais juste fait un mauvais rêve.
Mais non, chaque matin, c’était un jour qui se répétait et j’attendais avec impatience de me réfugier dans le sommeil pour rêver et fuir ce monde décidément trop violent, trop insensé, trop laid.
Issue d’un milieu violent et précaire – je suis la 2ème de 10 enfants -, je vivais exactement l’inverse des histoires de Martine. Cette petite fille qui s’illustre dans des histoires toujours merveilleuses, où tout le monde est gentil, tout est beau et où il fait bon vivre.

La vie d’un être humain peut-elle se réduire à cette vie de misère ?

Et de me demander à tout instant si la vie d’un être humain peut se réduire à cette vie de misère. Sans espoir, sans changement, se lever, manger, travailler, se coucher et dormir… et on recommence le lendemain ?
N’y a-t-il pas un sens caché à découvrir ?
Je suis en contact avec les mondes subtils mais je crois que c’est une mauvaise chose. Je ne peux parler à personne de ces expériences, de ces évidences, de ces intuitions. Je me demande même si je ne suis pas folle.

De nourrices en institutions, la petite étincelle qui chuchote tout au fond me pousse irrésistiblement. Changer de contexte en étant placée dans une maison d’enfants va être un tournant majeur.

Je découvre en Claude Barral, directeur de la maison d’enfants de Clion sur Indre à cette époque -1980 -, un homme investi, qui met tout en place pour favoriser la réconciliation avec la vie des enfants tout cabossés…
De là, d’autres portes vont s’ouvrir : le sport, les activités manuelles, la créativité, jusqu’à la possibilité pour moi d’intégrer une école alternative en dernière année de collège.
Une expérience où je vais m’épanouir, m’ouvrir, et nourrir cette Essence du ciel.

Je ne vois rien d’exceptionnel là-dedans

Le dessin est présent depuis que je sais tenir un crayon, et m’a souvent permis de respirer dans les eaux troubles de l’enfance. De calmer des colères, d’apaiser le stress.
Pour moi, c’est ordinaire, je ne vois rien d’exceptionnel là-dedans. Pire encore, j’ai honte car je n’ai pas l’impression que c’est moi qui dessine; donc, je crois que je suis une faussaire, une menteuse.
Et comme cela, toute l’adolescence, la vie de femme va être ponctuées de  :
« – Ohhh, c’est beau, tu as de l’or dans les mains, quel joli coup de crayon…
Allez, on t’achète des peintures, des pinceaux, une toile, et tu te lances !
– Mais je n’ai jamais peint sur une toile, je ne sais pas même pas comment on fait !
– Ahhh, tu devrais vendre tes tableaux. Ma chérie, inscris-toi au concours des peintres amateurs de la ville. »
Et ainsi de suite.
Sauf que je ne peux l’accepter car j’ai la croyance que cela est ordinaire et que tout le monde peut le faire puisque je ne suis pas allée aux Beaux-Arts pour apprendre.

Je me cache.

Je suis maman de 2 beaux garçons, sauf que ce n’est pas facile car je n’ai pas de repères, je doute, j’ai peur de ne pas être une bonne mère, j’ai envie de fuir car je me sens un fil à la patte et je n’ai personne à qui en parler.
Je choisis d’arrêter de travailler pour prendre soin d’eux et dans le même temps, je me cache. Cela m’évite de faire face au monde, je réduis ma sphère à : l’appartement, le bac à sable, l’école et les courses,  la peinture et aussi les ouvrages spirituels et romans initiatiques.
Tout est problématique dès que je dois sortir, je ne sais pas m’orienter, j’ai peur de tout, d’aller au cinéma, à la piscine. Je déteste ce corps que je trouve mal fichu, trop ceci, pas assez cela. Je flirte avec le baby blues pour le premier. Et toujours enfermée dans une tour, je n’ose en parler à qui que ce soit, je n’arrive tout simplement pas à demander de l’aide par peur d’être rejetée, jugée. L’opinion que j’ai de moi est juste consternante et intenable.

A l’âge de 3 ans, le second des garçons est diagnostiqué épileptique. C’est un tsunami qui balaie notre petite famille. La peur… Se sentir impuissante face à ces crises qui surviennent et repartent.
Je vais apprendre une grande leçon d’amour et d’humilité.
Je vais coûte que coûte, sans savoir quand ni comment , mettre toute mon énergie à la guérison de Jérémie.
10 années en dehors des protocoles médicaux.
Et je vais découvrir comment je me suis cachée, comment j’ai si peur de vivre, comment je maintiens la maladie, comment ce qui m’entoure reflète ce que je me cache.
Que ce qui est appelé « maladie » , c’est ce qu’on a du mal à se dire. Jérémie me pose une question à laquelle je ne réponds pas. Je le pressens sans pouvoir solutionner cela.
Je vais assister à des crises qui se stoppent d’elles-mêmes uniquement parce que les mots qu’entend Jérémie le ramènent à lui-même, le rassurent.  Je lui parle de son étincelle et du fait que, parfois, il s’échappe de son corps parce que la vie est trop difficile. Notamment, l’école.
Sa très grande sensibilité le met en état de stress permanent.
A peu près dans le même temps, je retrouve ma maman que j’ai repoussée pendant 15 ans et je découvre à quel point elle-même n’a pas connu la joie d’être aimée pour ce qu’elle est.
S’ouvre tout grand quelque chose en moi ; la forêt où je lui ai donné rendez-vous se déverse en moi et me remplit d’un amour inconnu.

Naître avec, c’est plonger dans les ombres qui se révèlent au contact de la lumière

Naître avec, c’est plonger dans les ombres qui se révèlent au contact de la lumière. C’est oser aimer ce que l’on considère ne pas être aimable, c’est aller au-delà de la surface des apparences « appâts rances ». C’est aussi avec l’ombre que se révèle la lumière dans le dessin.
C’est oser laisser l’inconcevable se manifester, en lui laissant toute la place.
Je suis à Bruxelles, j’ai divorcé depuis déjà 4 ans et recommencé à zéro. Je suis allée au Quebec pour comprendre ce que je n’étais pas. Que s’était-il passé pendant 20 ans ?
Depuis 2010, je suis entrepreneur dans l’éveil des consciences, je tâtonne et ne suis pas complètement satisfaite. J’ai donné jusque là, en présentiel, des cours hebdomadaires à propos d’une pratique de voyelles vibratoires, mais je ne suis pas heureuse, il manque quelque chose.
Oui, ce n’est pas assez vivant.

Nous ne sommes jamais là pour ce que nous croyons.

Je suis venue avec, dans mon sac, une série de mandalas réalisés en A4. Je n’ose pas les montrer à mon coach. Je suis une formation en ligne pour apprendre à me structurer professionnellement, sauf que je ne touche pas une bille en informatique parce que j’ai la croyance que c’est mauvais pour la santé psychique et physique, que ça éloigne de la sagesse, bref tout le tralala du monde dit spirituel… ou qui s’ intéresse à la spiritualité.
Je n’ai donc pas réussi à participer aux coachings en ligne ; Gregory ne me connait pas et moi non plus, je ne le connais pas.
Nous sommes 130 personnes et je suis venue avec une amie. Elle a utilisé sa voiture.
Pour économiser une nuit de garage, on laisse la voiture dans la rue, garée juste où il ne faut pas. Résultat, c’est la fourrière. Mon amie est catastrophée et je la laisse se débrouiller, tout en ayant honte de ne pas l’aider mais je suis déterminée à rester centrée sur le séminaire.
Grand inconfort entre nous. Je suis ennuyée pour la fourrière et je me sens concernée. Le dimanche matin, au saut du lit, une intuition me pousse à proposer à Grégory de faire une annonce pour vendre les mandalas et payer la fourrière avec la somme récoltée.
Il m’écoute attentivement et me propose d’étaler tous les mandalas à l’entrée, sur une table que tout le monde peut voir en entrant.
Il me dit de réfléchir à une offre et quand il m’appellera, je monterai sur scène et ferai ma proposition.
Résultat, les ventes ont payé la fourrière, ainsi que mon séminaire. Mais cela ne s’arrête pas là ! La cerise sur le gâteau, c’est la demande de plusieurs personnes : que je leur réalise leur Mandala perso.
Je ne le savais pas encore, mais cela allait devenir le service phare de ce que je propose aujourd’hui.
Oser vivre pleinement, oser laisser le vivant nous guider, oser dire oui à l’improbable, à l’inconcevable. Cet inconcevable qui a permis la guérison de Jérémie.
Accepter de ne pas pouvoir envisager de quelle façon va se résoudre telle situation, c’est permettre à l’inconcevable de se déployer sous nos yeux incrédules.

Partager au monde Ce que nous sommes, pas qui nous croyons être

J’ai enfin accepté de laisser toute la place à ce qui traverse ce corps.
Cet indicible qui s’exprime de mille façons. Ce qui me semblait mensonge a pris tout son sens aujourd’hui car oui, ce n’est pas la petite personne qui dessine mais bien un autre espace, celui de l’essence qui inspire.
Sentir l’élan qui monte des profondeurs, et poser le premier pas ; puis, le suivant sans savoir où cela nous mène.
Avoir l’humilité de laisser toute la place, c’est oser être. Cette humilité n’est pas de se transformer en carpette mais bien oser partager ce qui est là.
Ça a commencé avec les Mandalas Vibratoires.
Retranscrire par le dessin le point d’ancrage du mandat de l’âme des personnes.
Chaque personne est un champ vibratoire unique. Et avant d’être des corps, nous sommes d’essence divine.
C’est ce qui se retranscrit dans les mandalas vibratoires. Ils évoquent le Mandat de l’Âme. Ce mandat est aux antipodes des attentes humaines, de nos perceptions du monde et de la vie.
Bien des gens m’ont dit : « Ah mais je ne connaissais pas ; c’est très étonnant ! »  et de leur répondre «  Mais moi non plus, je ne connaissais pas… »
Tout est toujours nouveau, nouveau en ce qui concerne l’indicible qui orchestre la vie. Naissent et viennent à notre conscience les étapes suivantes. Tout le challenge est de danser avec ce flux au lieu de lui résister.
Revenir à l’essentiel au cœur du quotidien, vivre cette vie humaine au diapason de son essence.
Il n’est plus question de vivre l’une aux dépens de l’autre. Mais l’une au service de l’autre.
Aujourd’hui, tout est possible car « je » ne prétends plus tout porter et « je » sens le doux parfum de l’indicible auréoler tout cela.
Sans attente, sans doute juste jouer dans l’instant qui se propose.
Force est de constater que cette vie n’est pas mienne. Elle est un support, un canal du divin qui s’expérimente lui-même.
Aujourd’hui, j’ai une vie simple et remplie de petits bonheurs.
Tout est source de gratitude. L’invitation qui sourd, insistante, c’est de danser avec le flux de la vie.
Cette danse m’amène à vous aujourd’hui en toute simplicité.
Celle de l’enthousiasme, la joie de l’âme à partager son parfum.
La petite fille qui soupirait en trouvant que la vie était ordinaire est devenue une femme qui goûte l’extraordinaire de la vie.

CARMEN PÉRA

Retrouvez Carmen sur :
– Son Site : www.mandalavivant.com
– Le dernier né : le Jeu Oracle Mandal’âme. 
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