J’ai rencontré Barbara lors d’un de mes stages en pleine nature. J’ai été touchée par sa sensibilité et ce qu’elle dégage. Voici le parcours de vie de cette thérapeute au grand coeur…

Ayant eu l’exemple dans ma jeunesse de parents chercheurs, passionnés par leur métier, au moment où j’ai eu à faire le choix de mes études, je me suis investie d’une sacrée quête, celle de mon métier vocation. Dans quel embarras je m’étais mise. N’ayant pas de réponses évidentes, hésitant entre de multiples options (le design, les beaux arts, l’architecture, la mode…), finalement je décidais d’opter pour une voie sécurisante (où en tout cas je le pensais comme tel), celle du commerce et du marketing. Je me disais que cela m’ouvrirait toutes les portes, qu’au moins je me ferais un réseau, que je pourrais bifurquer aisément, mon diplôme en poche. Ma tête était bien contente de ce choix-là, rassurée sur mon avenir. Et me voilà partie sur la voie du marketing. Je m’y suis investie plus de 10 années.

Une partie de moi était contente. Je travaillais dans de grandes entreprises, j’accédais à de belles responsabilités, je montais les échelons comme il faut. Et puis une autre partie de moi commençait sérieusement à s’ennuyer, à tourner en rond, et même à dépérir. Je constatais que mes seules motivations pour me rendre à mon travail étaient mes collègues et mon salaire. Beaucoup auraient pu se contenter de cela, mais je sentais que je mourrais à petit feu et qu’il fallait que je fasse quelque chose rapidement.

Premier appel.

J’ai alors écouté ce qui en moi poussait. Être plus en lien avec l’humain, l’accompagnement, l’écoute, la transmission. J’ai écouté cet appel. En moins de 6 mois, je me retrouvais dans un super poste au sein d’un cabinet de formation. J’étais ravie de ce changement. Une nouvelle entreprise, un nouveau domaine, un nouveau métier. Que du bonheur. Au bout de quelques mois d’investissement et d’adaptation intense, je me rendais compte que plus j’avançais, plus l’envie et le plaisir disparaissaient. La sonnette d’alarme commençait à retentir à nouveau dans mon corps, mais difficile pour moi de l’accepter.

Et puis, le grand tournant : le séminaire réunissant l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise. Au cours de ma présentation des projets pour la rentrée à venir, je sentais en moi quelque chose de bizarre. Je ne me m’y voyais plus, je sentais au fond de moi qu’en Septembre, tout serait terminé. Cette sensation étrange m’inquiétait un peu, mais je la mettais sur le compte de la fatigue, et surtout je la mettais de côté. Pourquoi écouter cela finalement ? À moi de me ressaisir, ça va passer.

Ah oui, je ne voulais pas écouter, et bien la vie allait me le faire entendre autrement. Quelques jours plus tard, mon patron prend quelques instants pour faire le point avec moi, et là, fracas. Il me fait part de sa grande déception, sur mon engagement, sur ma manière d’être face à son équipe, etc etc etc… Dans un premier temps, j’ai vécu tout cela très mal. Et puis dans un second temps, je me suis mise à prêter attention un peu plus sérieusement à ce qui se passait en moi.

Faisant le constat que j’étais venue dans cette entreprise avec envie et plaisir, et que 10 mois après j’étais démotivée, fatiguée, dans l’inconfort, le manque total de confiance en moi, en ce que j’aime, en mes capacités…je décidais au retour de mes congés de mettre fin à ce qui devenait pour moi plus de la torture que de l’épanouissement, et quitter l’entreprise, je partais confiante, certaine de retrouver quelque chose rapidement compte tenu de mes diplômes et mes expériences professionnelles.

J’abordais cette nouvelle étape de ma vie comme une page blanche, pour me permettre d’écrire un nouveau chapitre, où je pourrais enfin trouver le métier pour lequel j’étais faite, le fameux métier vocation que je cherchais tant. Les deux années qui suivirent furent douloureuses. Une vraie traversée du désert. Le flou, les doutes, les peurs, où rien ne venait concrètement. J’enchainai les accompagnements professionnels sans arriver à définir concrètement mon nouveau projet professionnel. Ce qui venait était plutôt « aller habiter au soleil, près de la mer, près de la nature, être en vacances et profiter de mon temps libre.». La belle affaire, J’en culpabilisais de ne pas réussir à me motiver pour un bon job comme il faut.

Deuxième appel

Puis en Juillet 2011, j’ai contacté un peu désespérée une numérologue, qui me parla d’un futur projet de création d’un lieu dédié au développement personnel et au bien-être. Où j’organiserai des ateliers, des séminaires, elle y voyait beaucoup de monde, dans la nature, à proximité de la ville. Quelle aubaine ce projet. Je saisis alors cela comme prétexte pour enfin partir de Paris, trouver un lieu de vie proche de la nature et de la ville. Je me fixe finalement sur Marseille pour tenter cette nouvelle aventure. Deux jours après mon arrivée, je pars visiter le site incontournable de Notre Dame de la Garde. Et là, je tombe sous le charme. Quelle ville pittoresque, l’esprit village dans la grande ville, j’adore. Puis plus tard les plages, les calanques, j’adore toujours. Puis plus tard la découverte d’une région magnifique, de personnes ouvertes et vibrantes, j’adore encore plus.

Ça y est, quelque chose se met en place en moi. Mon lieu de vie sera Marseille, c’est décidé. Me voilà à poser les bases de mon nouveau chez moi, financer ma nouvelle vie avec la vente de mon appartement parisien et goûter à une autre manière d’aborder la vie : dans le plaisir, la joie, la légèreté, tout en restant à l’écoute de ces appels qui poussent en moi. Le lieu de vie étant clair, le temps était venu d’aller explorer à nouveau mes envies professionnelles.

Troisième appel

Le projet de lieu dédié au développement personnel me semblant tellement loin de là où j’en étais personnellement, je décide de me concentrer sur la petite voix en moi qui me susurre à l’oreille « accompagnement, thérapeute ». Pleine d’à priori, constatant que je n’avais pas de don particulier, je vais consulter une coach qui me ramène à des évidences qui m’étaient devenue lointaines : « ça s’apprend, voilà des pratiques thérapeutiques. En regardant sur internet, tu vas trouver celle qui te convient, fais confiance, tu verras ». Très bien, je suis son conseil. Et effectivement, bingo, je trouve un stage de Gestalt Thérapie qui me parle énormément. Stage pré-requis avant l’inscription aux 5 années de formations.

Et là, la révélation que j’attendais. Il n’y a rien à jeter. J’ai même le sentiment d’avoir trouvé ma colonne vertébrale. Quand j’entends que la Gestalt est basée sur le principe que nous ne sommes pas déterminés par notre passé, que tout est mouvement, que nous pouvons changer et que nous avons le choix à chaque instant, Ouf quel soulagement d’entendre cela. Cela ouvre alors une énorme porte en moi, et je me remets définitivement en marche.

Ça y est, je tiens mon futur professionnel entre mes mains, j’adore cette approche, elle me parle au plus profond de moi. Je décide de m’engager dans cette voie pour devenir Gestalt Thérapeute. Quelle belle décision. Progressivement, pas à pas, je découvre ce que veut dire être responsable et prendre ma responsabilité. Faire des choix en conscience, accepter ce qui est là dans l’instant présent, me réapproprier aussi mon pouvoir personnel. C’était comme si j’avais amorcé progressivement, une descente depuis ma tête, vers mon cœur en contactant la bienveillance, le respect, l’écoute de moi même. Une descente aussi à la rencontre de mon être, de mon âme. Quel délice.

Quatrième appel

Et là, trois femmes vont croiser ma route et m’ouvrir à une autre dimension inconnue de moi-même, celle de mon corps.

La première est Maud Séjournant, une psychothérapeute, initiée au chamanisme, installée au Nouveau-Mexique depuis plus de 25 ans. J’ai tout de suite aimé la simplicité et l’humour qu’elle porte sur sa vie, et sur la vie en général. J’ai compris grâce à elle que l’intégration ultime des enseignements et prises de conscience liés aux évènements de notre vie passe par notre corps. Ah oui, ça, c’était vraiment nouveau pour moi.

Puis, deuxième rencontre avec Gabriel Roth, une danseuse, créatrice inspirée de la danse des 5 rythmes. Une danse méditative, spontanée et intuitive, sans chorégraphie, sans but. Cette danse m’a remise en contact avec mes sensations, l’écoute du mouvement en moi et de ce qui en moi veut s’exprimer. Une vraie jouissance que de pouvoir être en lien profond avec mon corps et mon âme simultanément.

Puis il y a un an, quelques mois après le démarrage de mon activité de Thérapeute Gestalt et l’ouverture de mon cabinet, la rencontre avec Caroline Gauthier, au autre propulseur. Elle m’a permis d’expérimenter l’importance d’aller éclairer mes profondeurs, d’aller au plein contact de ce qui traverse mon corps sans cesse (mes ressentis, mes émotions), d’aller plonger vers mon authenticité, ma graine comme elle dit. Cela peut faire remonter des choses bien enfouies, des émotions ou des sentiments archaïques. Mais quelle libération, quel bonheur. Se sentir à nouveau vivante, vibrante de tout son être. Sentir la vie vous traverser et être traversée par la vie.

En m’ouvrant à mon corps, j’ai renoué avec mon vivant pour laisser émerger ce qui cherche en moi à s’exprimer constamment, à travers mon quotidien, mes projets, mes accompagnements.

Aujourd’hui, je suis fière et heureuse.

Je suis fière d’avoir malgré les peurs, les doutes, les stagnations, le flou, répondu et suivi les appels de mon cœur, et d’avoir essayé malgré tout. La voie du cœur, peut être ardue, déstabilisante, mais tellement source de bonheur et de joie.

Je suis heureuse de ma vie, de ce que je construis et ce que je propose chaque jour dans ma nouvelle activité de thérapeute. Heureuse aussi d’être là où je suis, de pouvoir partager et accompagner d’autres personnes sur ce chemin du retour vers soi, pour les aider à contacter leur trésor, les aider à écouter et répondre à l’appel de leur cœur et réveiller le créateur/la créatrice qui sommeille en eux.

J’ai aussi à cœur de mettre en lien, d’échanger et de partager avec mes pairs pour avancer ensemble. C’est pour cela que j’ai mis en place depuis plus d’un an, des soirées entre professionnels du bien-être et du développement personnel, que j’ai appelé « Partageons nos Talents ». J’y invite un partageur à transmettre aux personnes présentes, ce qui leur tient à cœur (un témoignage, un outil, une pratique), dans l’idée de s’ouvrir au nouveau, de se laisser inspirer, et de découvrir d’autres pratiques, tout en élargissant et développant leur réseau professionnel.

Aujourd’hui, je me sens pleinement créatrice de ma vie, à l’écoute de mon corps, en accord avec mon cœur et c’est cela que j’ai envie de partager au monde.

 

Barbara Lepesant

Accompagnement individuel/groupe

Gestalt Thérapie-Psychothérapie / Développement Personnel

 

Toutes les infos sur les activités de Barbara www.surlavoieducoeur.com / Page Facebook : sur la voie du coeur

Prochaine soirée « Partageons nos Talents » Mercredi 29 Juin (marseille).

Prochain atelier de groupe « Confiance en soi, Amour de soi » Samedi 02 Juillet (marseille).