Audray s’est inscrite à ma formation « Vivre sa Nature » sur internet...pour vivre sa transformation vers le processus créatif et les différentes phases du processus créatif… Elle témoigne…

 

J’ai depuis toujours ressenti que la vie était bien plus que ce que l’on percevait. Je me suis toujours dit, « ce n’est pas possible, on ne nait pas juste pour aller à l’école, avoir un boulot, une maison, des amis, des amours, des emmerdes. Et puis mourir ».

J’ai toujours été persuadée que quelque chose de plus beau existait, qu’il suffisait juste de s’y relier. C’est ce que j’ai fait pendant des années, en faisant chaque soir mon bilan à ce que j’appelle aujourd’hui des archétypes : « Dieu et Marie (et parfois Jésus) », à qui je racontais mes joies, mes doutes, mes peines, et à qui je demandais conseil. Ce petit rituel quotidien m’a permis d’avancer dans un enthousiasme et une joie de vivre bien agréable, et tout me souriait. Ma mère disait souvent que j’avais une bonne étoile. Je ne comprenais pas pourquoi, car tout cela était très naturel pour moi.

Puis, les choses ont lentement mais sûrement changé. J’ai commencé à perdre cet élan, cette fluidité, cette spontanéité. J’ai commencé à douter de moi, de plus en plus fort. Je continuais à faire semblant que tout allait bien, à tenir mon rôle en quelque sorte, pour ne pas décevoir mes proches, et pour ne pas montrer mes faiblesses. En apparence, tout continuait à me sourire : amours, travail, relations. Mais au fond de moi, un tumulte faisait rage, comme une bête en cage qui tournait en rond, comme si un cri montait du plus profond de moi, mais restait coincé dans mon estomac. Je me suis mise à vivre en demi-teinte, mon énergie s’est étiolée, et l’enthousiasme s’est peu à peu réduit à néant.

J’ai malgré tout réussi à trouver une sorte d’équilibre. Côté pile, je lisais des livres, je suivais des stages liés à la spiritualité et au développement personnel, dont je ne parlais pas, par peur d’être prise pour une illuminée. Coté face, je continuais à exercer des métiers « sympas », mais qui ne me satisfaisaient pas. Je sentais que je ne vibrais pas en accord avec moi-même.

 

Un jour, j’ai franchi le pas, et je suis allée consulter un astrologue. Sans que je lui dise quoi que ce soit, il m’a dit que la spiritualité et la transmission était au centre de mon thème astral, et que l’ignorer me coupait de mon élan vital. Ca a été le premier déclic.

J’ai réalisé que dans tout mon parcours professionnel, le fil conducteur a été la joie d’aider les autres à retrouver confiance, force, enthousiasme. Quand j’étais surveillante, journaliste radio, formatrice, chargée de communication.

J’ai donc décidé de préparer ma « conversion professionnelle ». Premier élan : les thérapies psychocorporelles. J’ai épluché les catalogues de formation les yeux et le ventre pleins d’étoiles…et mon mental m’a finalement orienté vers une formation de coaching PNL et de sophrologie, en développant un argumentaire très convaincant : « le coaching, c’est à la mode, les entreprises font de plus en plus appel à des consultants, et donc, je pourrai gagner ma vie  plus facilement ».

J’ai entrepris un long cursus, avec des enseignants hors du commun, qui m’ont ouvert grand les portes de la conscience.

Mais malgré tout, quelque chose continuait à coincer. J’avais l’impression de jouer un rôle, et de réprimer la voix de mon être profond. Je commençais à recevoir des personnes en consultation, pour les accompagner à renouer avec leurs émotions, leur force intérieure, mais moi, je n’en étais même pas capable ! J’avais l’impression de mentir, aux autres, et par dessus-tout à moi-même.

Mon abattement s’est peu à peu transformé en colère. C’est cette colère qui m’a mise en mouvement. J’ai décidé de suivre mon instinct. Cela m’a pris du temps, je m’exerçais tous les jours, en allant faire les courses, en m’habillant le matin, en choisissant des livres…J’ai accepté mon penchant pour le chamanisme, pour l’hypnose, la méditation, l’énergétique. J’ai consulté des thérapeutes que mon mental trouvait farfelus, mais qui me faisaient vibrer. Quelque chose s’est remis en mouvement.

Un jour, je ne sais plus comment, je suis « tombée » sur l’offre de formation « Au nom du corps ». J’ai cliqué sur «s’inscrire », sans réfléchir. Je ne connaissais pas Caroline, je n’avais pas lu son livre, je n’avais même pas consulté son site. Alors que je suis du genre à tout éplucher avant de faire des choix. Je me suis donc étonnée moi-même.

Et il n’a pas fallu bien longtemps pour que les choses s’activent. Mon corps a réagi : les larmes, les rires, les cris, la créativité ont émergé, à ma grande surprise, et pour mon plus grand bonheur.

C’est comme si les pièces du puzzle de ma vie se remettaient en place. Comme si tout mon parcours, en apparence éparpillé, trouvait tout son sens, son unité, sa cohérence. Grâce à Caroline, je n’ai plus aucun doute sur « ma graine », sur ce qui me fait vibrer. Lors du dernier cours, j’ai écrit ceci : « Ma grosse prise de conscience du jour, c’est que je suis convaincue que ma graine, mon pommier, c’est d’accéder à mon pouvoir intérieur, et d’accompagner les personnes qui le souhaitent à y accéder eux aussi. C’est une évidence. J’assume de plus en plus mon côté « sorcière-chaman » comme le disent mes amis proches. Parce que je suis convaincue que nous ne sommes pas sur cette Terre pour rien, et que nous avons tous en nous quelque chose de magnifique à offrir au monde ».

Ca y est, la force qui agitait mon monde intérieur, et qui était emprisonnée par les barricades dressées par mon mental, se libère, et commence à rayonner. J’ai baissé les armes, j’ai laissé mes faux costumes au bord du chemin, et je m’en vais le cœur léger, le pas assuré, le regard fixé au loin, le sourire aux lèvres !

Merci Caroline.

Audray BARAT

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